Star Wars Legacy accouche de son tome quatre qui se veut de transition au dépend de l'intrigue principale et surtout de Cade Skywalker. Mais il faut se pencher sur le côté obscur de la force pour peut-être mieux apprécier sa suite tourmentée ? Le personnage secondaire, l'amiral Gar Stazi est de retour du tome deux après des négociations tombées à l'eau, cela n'entamera pas sa détermination à mettre les bâtons dans les roues du vaisseau l'Impérieux, et tant qu'à faire, par la même occasion, ralentir l'ascension de Dark Krayt. Pourtant compliqué d'accès par son vocabulaire bien spécialisé spécifique à Star Wars, on admire malgré tout, la ruse et les batailles dans les étoiles. Les conséquences en seront terribles sur le peuple aidant l'amiral à sa besogne, les Mon Calamari issu du chapitre deux qui porte bien son nom : « la fureur du dragon ». Par la suite, deux chevaliers impériaux aident à l'ellipse sur un autre personnage phare, le Lieutenant Dark Wyyrlock. On s'approche un petit peu plus de l'intrigue principale ici, puisque l'on voit se relever les ennemis mis à terre après la bataille du tome précédent. Puis, on retrouve le lieutenant qui cherche à tout prix un remède pour Krayt, prouvant par la même occasion sa puissance et sa loyauté. Trente-trois pages de bonus concluent le tout, sans compter sur la désormais fidèle galerie d'illustrations. Le fait de cataloguer les différents personnages ou de faire un point sur l'état actuel de la galaxie permet peut-être d'éclaircir la route pour des néophytes, ou tout simplement, ceux qui veulent ne pas passer à côté de certains enjeux scénaristiques propres au monde étendu de John Ostrander et Jan Duursema. Les vaisseaux et leurs croquis vont être, c'est sûr, décortiquer par les fans de machines fantastiques, ou de mécanique. Un tome où la peine immédiate de ne pas revoir Cade de suite, passe, lorsque l'on voit des auteurs prenant la peine de développer leurs idées et la psychologie de leurs personnages, peut-être trop méconnus. En plus de cela, l'éditeur a la bonne idée de combler ses manques de présentation des intervenants ou de résumer, par des pages bonus qui feront référence dans les lectures à venir. Pourtant, j'espère quand même vite revoir à présent notre cher Cade, pour que le feu commencé ici, explose sans artifices.