Le dernier Clone Wars contient des idées de scénarii plutôt hétérogènes, et on peut prolonger cette idée aux graphismes. Cependant, on a enfin la suite des aventures d'Obi-Wan Kenobi, avec évidemment le retour d'Anakin Skywalker, et rien qu'avec ça, on sait déjà que l'on va passer un moment intéressant, tant ces personnages cogitent des idées contraires. Le premier chapitre « de haine et de peur » (scénario de Haden Blackman, dessins de Tomas Giorello) poursuit donc l'intrigue démarrée lors du troisième tome, et permet donc à Clone Wars, de ne pas être un simple laboratoire. Obi-Wan prouve ici toute sa valeur et sa dimension iconique. Son retour fait donc un bien fou. Sa suite directe se situe étrangement dans le troisième chapitre, avec cette fois-ci au scénario, de nouveau John Ostrander, mais je fus fort déçu par le dessin de Tomas Giorello, notamment au niveau des visages que l'on trouve bouffies, qui aura pour conséquence de gâcher un peu ce final, pourtant attendu... dommage ! Le deuxième récit m'a agréablement surpris à travers le personnage très politique d'Organa. Car effectivement, siégeant au Sénat, il se trouve alors la cible d'une attaque pirate, qui ne manquera pas de servir de justificatif au chancelier suprême Palpatine pour réintroduire une ancienne loi polémique de sécurité renforcée, qui aura pour conséquence d'augmenter encore une fois l'autorité de ce dernier. Nous avons donc au final, un débat vraiment passionnant sur les méthodologies de l'ancienne gouvernance et la nouvelle. Le sénateur Organa a vite compris que les enjeux de la guerre se passent aussi en coulisses et peuvent vite devenir plus dangereux au long terme. Les deux derniers chapitres sont sur le même thème : tandis que « les liens du sang » se pencheront plus sur une amitié naissante entre le sénateur Palpatine et le Jedi Ronhar Kim ; « Yoda » terminera la sienne en bonne et due forme auprès du roi Alaric. A noter, le dessin d'inspiration manga/jeux vidéo d'Hoon qui reste étonnant, mais pas inintéressant. Un autre tome de Clone Wars de grande valeur, où à mon grand étonnement, ce ne fut pas la suite des évènements touchants Obi-Wan qui fut le plus marquant, mais bien les titres d'orientations politiques. On espère revoir vite ces personnes concernées !