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Critique de Daredevil #1

par Blackiruah le jeu. 30 juin 2016 Staff

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Décidément Daredevil est un personnage qui a souvent bénéficié de grands runs grâce à des auteurs prestigieux tels que Stan Lee, Frank Miller, Brian M. Bendis et Mark Waid dernièrement. Ed Brubaker, un des maitres du polar de nos jours, a aussi réalisé un run mémorable sur le personnage. Cette nouvelle édition, dans un format deluxe, nous permet de (re)découvrir cette période qui marqua grandement le personnage. Ainsi, Matt Murdock a fini par se retrouver en prison suite à la révélation de son identité. Mais quand on met un tel héros dans un lieu où sont rassemblées ses victimes, ça ne fait jamais bons ménages…. Alors ajoutez le Caïd et le Punisher dans la zone, je vous laisse imaginer les dégâts ! Mais une telle situation ne peut être le fruit du hasard. Qui souhaite faire vivre un cauchemar à Matt ? C’est tout le mystère que l’on découvrira dans ce volume où Daredevil fera aussi un tour en Europe ! Ces derniers temps, j’ai tendance à bénir Netflix d’avoir réalisé la série « Daredevil », non pas pour sa production télévisuelle (que j’apprécie grandement) mais elle nous permet de retrouver les meilleures sagas du personnage dans les librairies. Et justement, ce volume fut un vrai plaisir de lecture. Ed Brubaker oblige, le récit est clairement orienté polar/thriller et abandonne les affaires juridiques. Ici, l’auteur poursuit le travail de destruction de Matt initié par Brian M Bendis. Il va être poussé à bout en prison avec la perte de personnes qui lui sont chères. Daredevil deviendra la bête, et au milieu d’une prison, ce n’est jamais très joli… C’est une première partie haletante qui ravira tous les fans de comics. La seconde est plus classique au vue de l’auteur car Matt poursuivra la personne qui l’accule au quatre coins de l’Europe. L’enquête réserve son lot de surprise dans le plus pur style de Brubaker : de sacrées histoires pour un sacré début de run ! Visuellement, les amateurs de Gotham central reconnaitront la patte de Michael Lark toujours à l’aise sur ce genre de récit. D’ailleurs ses découpages de page au cadrage blanc très classique tendent à évoquer l’aspect froid des polars qui tranchent par rapport aux évènements où Matt est balancé émotionnellement. J’adore aussi ses utilisations des ombres et les expressions des visages : une démonstration de qualité. Bien présenté dans une édition deluxe, ce premier tome du run d’Ed Brubaker est proche de la perfection. Avec une histoire de prison avec le Caïd, Daredevil et le Punisher puis une enquête rondement menée à travers toute l’Europe, le lecteur découvrira que Matt peut encore en voir des vertes et des pas mures, mais ce dernier n’abandonnera jamais pour réussir à trouver une voie de sortie surprenante. Je me frotte les mains : si la suite est du même acabit, je risque de prendre un plaisir fou ! En tout cas, il n’y a aucune hésitation à avoir : « le diable en cavale » est un must have, assurément.

En bref

Décidément Daredevil est un personnage qui a souvent bénéficié de grands runs grâce à des auteurs prestigieux tels que Stan Lee, Frank Miller, Brian M. Bendis et Mark Waid dernièrement. Ed Brubaker, un des maitres du polar de nos jours, a aussi réalisé un run mémorable sur le personnage. Cette nouvelle édition, dans un format deluxe, nous permet de (re)découvrir cette période qui marqua grandement le personnage. Ainsi, Matt Murdock a fini par se retrouver en prison suite à la révélation de son identité. Mais quand on met un tel héros dans un lieu où sont rassemblées ses victimes, ça ne fait jamais bons ménages…. Alors ajoutez le Caïd et le Punisher dans la zone, je vous laisse imaginer les dégâts ! Mais une telle situation ne peut être le fruit du hasard. Qui souhaite faire vivre un cauchemar à Matt ? C’est tout le mystère que l’on découvrira dans ce volume où Daredevil fera aussi un tour en Europe ! Ces derniers temps, j’ai tendance à bénir Netflix d’avoir réalisé la série « Daredevil », non pas pour sa production télévisuelle (que j’apprécie grandement) mais elle nous permet de retrouver les meilleures sagas du personnage dans les librairies. Et justement, ce volume fut un vrai plaisir de lecture. Ed Brubaker oblige, le récit est clairement orienté polar/thriller et abandonne les affaires juridiques. Ici, l’auteur poursuit le travail de destruction de Matt initié par Brian M Bendis. Il va être poussé à bout en prison avec la perte de personnes qui lui sont chères. Daredevil deviendra la bête, et au milieu d’une prison, ce n’est jamais très joli… C’est une première partie haletante qui ravira tous les fans de comics. La seconde est plus classique au vue de l’auteur car Matt poursuivra la personne qui l’accule au quatre coins de l’Europe. L’enquête réserve son lot de surprise dans le plus pur style de Brubaker : de sacrées histoires pour un sacré début de run ! Visuellement, les amateurs de Gotham central reconnaitront la patte de Michael Lark toujours à l’aise sur ce genre de récit. D’ailleurs ses découpages de page au cadrage blanc très classique tendent à évoquer l’aspect froid des polars qui tranchent par rapport aux évènements où Matt est balancé émotionnellement. J’adore aussi ses utilisations des ombres et les expressions des visages : une démonstration de qualité. Bien présenté dans une édition deluxe, ce premier tome du run d’Ed Brubaker est proche de la perfection. Avec une histoire de prison avec le Caïd, Daredevil et le Punisher puis une enquête rondement menée à travers toute l’Europe, le lecteur découvrira que Matt peut encore en voir des vertes et des pas mures, mais ce dernier n’abandonnera jamais pour réussir à trouver une voie de sortie surprenante. Je me frotte les mains : si la suite est du même acabit, je risque de prendre un plaisir fou ! En tout cas, il n’y a aucune hésitation à avoir : « le diable en cavale » est un must have, assurément.

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