Que se passe-t’il si on met un loup dans la bergerie ? On se doute pas mal de l’issue mais si dans notre cas la bergerie est une prison et le loup n’est autre que John Constantine, que peut-il bein se passer ? C’est le point de départ du run de Brian Azzarello. Avec une telle idée, on ne peut être que curieux de lire un tel récit, et d’ailleurs ça fonctionne à merveille. Placer le roi des salauds parmi ses pairs donne lieu à des situations croustillantes qui plairaient à tout amateur de la série Oz (dont on trouve pas mal de petits clins d’œil au passage). Là où Brian azzarello excelle à travers cette série, c’est bien évidemment dans les dialogues qui sont savoureux et démontre toute sa maitrise du personnage qui est un sombre manipulateur un « brin » irrespectueux. D’ailleurs, pour le mettre en valeur, le scénariste ne le met en scène uniquement dans différents types de « huis clos ». D’abord une prison, puis un village isolé et enfin une auberge bloquée par un enneigement, tous ces lieux servent à mettre en valeur John qui va s’évertuer à s’en sortir en étant le plus juste… à sa manière. L’autre attraction de ce run est bien évidemment la découverte du périple de Constantine aux Etats Unis. L’auteur va, par conséquent, partager une certaine vision de son pays, notamment la partie profonde loin d’être idyllique… Brian Azzarello bénéficie aussi d’excellents dessinateurs. Tout d’abord, le très renommé Richard Corben, sur l’arc de la prison, parfait pour le côté musculeux et grotesque de la situation. Puis j’ai découvert Marcelo Frusin qui mairise l’art du polar en instaurant aisément une ambiance mystérieuse à travers ses jeux d’ombre. Notons aussi une brève apparition du défunt Steve Dillon toujours excellent avec ce personnage. Ce premier volume du run de Brian Azzarello sur Hellblazer commence très fort et confirme tout le bien qui est dit sur ce dernier. L’auteur qui s’avère être le premier scénariste américain à travailler longuement sur le personnage montre qu’il ne fera pas dans la demi-mesure et compte bien poser sa patte sur la saga « Hellblazer ». Un vrai régal !

En bref

Que se passe-t’il si on met un loup dans la bergerie ? On se doute pas mal de l’issue mais si dans notre cas la bergerie est une prison et le loup n’est autre que John Constantine, que peut-il bein se passer ? C’est le point de départ du run de Brian Azzarello. Avec une telle idée, on ne peut être que curieux de lire un tel récit, et d’ailleurs ça fonctionne à merveille. Placer le roi des salauds parmi ses pairs donne lieu à des situations croustillantes qui plairaient à tout amateur de la série Oz (dont on trouve pas mal de petits clins d’œil au passage). Là où Brian azzarello excelle à travers cette série, c’est bien évidemment dans les dialogues qui sont savoureux et démontre toute sa maitrise du personnage qui est un sombre manipulateur un « brin » irrespectueux. D’ailleurs, pour le mettre en valeur, le scénariste ne le met en scène uniquement dans différents types de « huis clos ». D’abord une prison, puis un village isolé et enfin une auberge bloquée par un enneigement, tous ces lieux servent à mettre en valeur John qui va s’évertuer à s’en sortir en étant le plus juste… à sa manière. L’autre attraction de ce run est bien évidemment la découverte du périple de Constantine aux Etats Unis. L’auteur va, par conséquent, partager une certaine vision de son pays, notamment la partie profonde loin d’être idyllique… Brian Azzarello bénéficie aussi d’excellents dessinateurs. Tout d’abord, le très renommé Richard Corben, sur l’arc de la prison, parfait pour le côté musculeux et grotesque de la situation. Puis j’ai découvert Marcelo Frusin qui mairise l’art du polar en instaurant aisément une ambiance mystérieuse à travers ses jeux d’ombre. Notons aussi une brève apparition du défunt Steve Dillon toujours excellent avec ce personnage. Ce premier volume du run de Brian Azzarello sur Hellblazer commence très fort et confirme tout le bien qui est dit sur ce dernier. L’auteur qui s’avère être le premier scénariste américain à travailler longuement sur le personnage montre qu’il ne fera pas dans la demi-mesure et compte bien poser sa patte sur la saga « Hellblazer ». Un vrai régal !

9
Blackiruah Suivre Blackiruah Toutes ses critiques (639)
Autres critiques de Brian Azzarello présente Hellblazer
Boutique en ligne
30,00€
Boutique en ligne
30,00€
Boutique en ligne
30,00€
Boutique en ligne
30,00€
Laissez un commentaire
Commentaires (0)