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Critique de Spawn - Renaissance #2

par Blackiruah le lun. 19 déc. 2016 Staff

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Al Simmons est revenu à la vie et il n’est pas content. C’est vrai que quand l’enfer assassine son ex-femme et retient son ame prisonnière dans les limbes pour attirer Spawn, ce n’est jamais très malin… Car quand Al n’est pas content, il met ses pieds où il veut. Et avec Erik Larsen, ça finit souvent dans la gueule… avec quelques coups d’épée en bonus ! Comme dit précédemment, ce volume voit l’arrivée du papa de « Savage Dragon » (au côté de Todd McFarlane) sur la série après quelques épisodes qui closent rapidement le passage peu probant de Paul Jenkins. Et dès les premières pages, ça envoie du bois. Al Simmons ne fait plus dans la dentelle puisqu’il se retrouve enfin en enfer, il va mettre des gnons, couper le moindre membre à proximité et bien sur mettre ses pieds là où il souhaite. C’est bas du front mais j’ai vraiment pris un grand plaisir à lire cet album. D’ailleurs, les auteurs nous livrent plutôt une expérience visuelle où le trait dynamique et rugueux d’Erik Larsen subjugue toute la violence des combats. Franchement, ça épouse à merveille le personnage. Nous sommes loin des monologues barbants signés Todd McFarlane, le retour de l’action violente fait du bien au personnage. Enfin, du moins, j’en avais besoin pour retrouver cet aspect qui me manquait bien trop dans cette série surtout quand c’est magistralement exécuté comme ici. Par contre, attention pour tous les amateurs de dessins fins et lêchés, l’artiste est très loin de ces carcans trop propres. Ici, le trait est anguleux, les corps ont des proportions disproportionnées : tout est service de l’action et du dynamisme. Ainsi, la violence est très présente mais faite de manière excessive rendant les scènes de baston juste jouissives évitant de tomber dans le piège du trop réaliste (et donc malsain). Cerise sur le gateau : le final nous révèle une surprise qui apporte un second sens à ce titre « résurrection » choisit très justement par Delcourt. Ce fut une bien belle surprise ce second volume. Avis aux amateurs d’action : Spawn revient enfin dans ce qui le rend le plus intéressant avec de l’action féroce, des actes significatifs et moins de monologues inutiles. Avec l’arrivée d’Erik Larsen, le titre reprend son paquet de tonus pour livrer un arc survitaminé où Spawn va se friter avec tout l’enfer. A réserver avant tout aux fans de bastons… Comme moi !

En bref

Al Simmons est revenu à la vie et il n’est pas content. C’est vrai que quand l’enfer assassine son ex-femme et retient son ame prisonnière dans les limbes pour attirer Spawn, ce n’est jamais très malin… Car quand Al n’est pas content, il met ses pieds où il veut. Et avec Erik Larsen, ça finit souvent dans la gueule… avec quelques coups d’épée en bonus ! Comme dit précédemment, ce volume voit l’arrivée du papa de « Savage Dragon » (au côté de Todd McFarlane) sur la série après quelques épisodes qui closent rapidement le passage peu probant de Paul Jenkins. Et dès les premières pages, ça envoie du bois. Al Simmons ne fait plus dans la dentelle puisqu’il se retrouve enfin en enfer, il va mettre des gnons, couper le moindre membre à proximité et bien sur mettre ses pieds là où il souhaite. C’est bas du front mais j’ai vraiment pris un grand plaisir à lire cet album. D’ailleurs, les auteurs nous livrent plutôt une expérience visuelle où le trait dynamique et rugueux d’Erik Larsen subjugue toute la violence des combats. Franchement, ça épouse à merveille le personnage. Nous sommes loin des monologues barbants signés Todd McFarlane, le retour de l’action violente fait du bien au personnage. Enfin, du moins, j’en avais besoin pour retrouver cet aspect qui me manquait bien trop dans cette série surtout quand c’est magistralement exécuté comme ici. Par contre, attention pour tous les amateurs de dessins fins et lêchés, l’artiste est très loin de ces carcans trop propres. Ici, le trait est anguleux, les corps ont des proportions disproportionnées : tout est service de l’action et du dynamisme. Ainsi, la violence est très présente mais faite de manière excessive rendant les scènes de baston juste jouissives évitant de tomber dans le piège du trop réaliste (et donc malsain). Cerise sur le gateau : le final nous révèle une surprise qui apporte un second sens à ce titre « résurrection » choisit très justement par Delcourt. Ce fut une bien belle surprise ce second volume. Avis aux amateurs d’action : Spawn revient enfin dans ce qui le rend le plus intéressant avec de l’action féroce, des actes significatifs et moins de monologues inutiles. Avec l’arrivée d’Erik Larsen, le titre reprend son paquet de tonus pour livrer un arc survitaminé où Spawn va se friter avec tout l’enfer. A réserver avant tout aux fans de bastons… Comme moi !

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