Ce dernier volume est la suite et fin de la série « Batman & Robin Eternal » qui aura franchement souffert de la comparaison avec la saga « Batman Eternal ». Pourtant, visuellement, le titre n’a jamais subi les courroux du rhythme de la parution hebdomadaire aux Etats Unis. Le pool des dessinateurs choisis n’est pas constitués de manchots (avec des prestations notables d’Ed Brisson, Fernando Blanco et Tony Daniel) et parvient toujours à réaliser des planches de qualité dans le plus pur mainstream, j’entends par là un style réaliste dotée d’une colorisation propre : Rien de bien extraordinaire mais ça fait le boulot. En fait, le gros problème réside dans la pauvreté de l’intrigue. Dans « Batman Eternal », nous faisions face à plusieurs tractations et une en long cours. Ici, les auteurs tricotent autour d’une seule histoire, à savoir le lien entre cette fameuse Maman et Batman qui semble lié aux Robins. Du moins, c’était la supposition initiale. J’ai eu beaucoup de mal à croire à cette hypothèse de départ, tant c’est totalement out of character pour le chevalier noir. Force est de croire que j’ai eu raison, car les révélations tombent toutes à l’eau et éclaircissent les origines du moins intéressant des. J’ai été vraiment déçu de voir de telles promesses pas au niveau, d’autant plus que le titre souffre de terribles longueurs qui n’aident pas… Ce second et dernier volume de « Batman & Robin Eternal » est une réelle déception. Il ne confirme pas les quelques espoirs que je gardais après le premier volume, et les auteurs ont beaucoup trop tiré en longueur. 26 épisodes alors qu’une douzaine aurait très bien pu faire l’affaire, c’est tout le problème de cette saga qui finit par se dégonfler comme une baudruche… Les Robin méritaient mieux…