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Critique de Lazarus #5

par bulgroz le mer. 26 avril 2017 Staff

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L’attente fut longue… Presque un an entre le tome 4 (sorti le 5 mai 2016) et le tome 5. Lazarus est sans conteste l’une des séries (la série ?) phare de Glénat ; et vous ne vous y êtes pas trompés, vous avez voté et l’avez élue « meilleur récit de science-fiction » lors des CS awards 2016 ! Quoi de neuf, donc, du côté des familles ? Le tome 5, sous-titré « génocide programmé », reprend exactement là où on avait laissé le récit à la fin du 4 : Forever mal en point, comme à son habitude. Je pensais pouvoir m’en passer, mais je n’y ai finalement pas coupé : j’ai dû relire en partie le tome précédent afin de bien raccrocher les wagons… La guerre entre les Carlyle et les Hock se poursuit, avec un avantage tactique aux premiers, bien que les relations de pouvoir au sein de la famille soient en pleine recomposition : Johanna semble avoir réussi son « putsch », des divergences apparaissent, et l’introduction d’une Forever bis, plus jeune, au sein du récit, ne va sans doute pas arranger les questions existentielles auxquelles notre lazare préférée se trouve confrontée… D’ailleurs, les auteurs retardent le plus longtemps possible la première parole prononcée par Forever et quand enfin elle arrive, nous comprenons que « Jésus revient, et il est pas content » ! Pas de grandes nouveautés dans cet opus, l’histoire suit son court, les relations entre les différents personnages s’étoffent, les questions éthiques liées à l’eugénisme, à l’expérimentation génique sont renforcées. A noter toutefois, une scène en particulier au sein de laquelle se mêlent SF et Heroic fantasy (ou qui s’en approche), particulièrement inattendue pour ma part, mais plutôt réussie, comme toutes les innovations des trois auteurs, Rucka, Lark et Arcas… Ce cinquième tome est, comme à l’accoutumée dans cette série, en rupture partielle avec le précédent : si le quatrième était plutôt orienté « action » et « militaire », ici tout est plus tranquille. Tranquille, oui, mais en apparence seulement, car les divers « petits » événements qui s’y déroulent marquent en réalité un point de bascule, et aucun des personnages n’est épargné, qu’il.elle soit principal ou secondaire. C’est en quelque sorte le point de non-retour de la série… Ce fut une lecture beaucoup trop rapide pour ma part : depuis que j’ai commencé cette série, je lis les tomes d’une seule traite, impossible pour moi de les poser avant de les finir, et je sens que l’attente va être (encore) longue avant de revoir un lazare des familles… Lazarus continue de s’affirmer comme une très bonne série, maitrisée de A à Z par leurs auteurs, et pour moi, sans doute l’un des meilleurs titres de l’éditeur. Un bémol tout de même : depuis le début, on ne peut pas dire que le succès de la série repose sur l’esthétique de ses couvertures… celle de ce tome 5 est particulièrement kitsch, non ?

En bref

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