Vous n’avez jamais connu ce gars qu’on vous a survendu comme un vrai costaud mais qui ne vous a pas vraiment impressionné après les premières minutes puis détruit tout sur son passage une fois bien chaud ? Eh bien, c’est un peu ce que je viens de vivre avec la série de « Stormwatch » de Warren Ellis. Le premier volume, que j’avais trouvé sympa mais sans plus, est en réalité l’échauffement de l’auteur. Il a appris à connaitre les personnages à travers les premiers récits. Avec ce second volume, le scénariste a craqué ses doigts et balancent des uppercuts à tout va. Cet album, qui contient la fin du premier volume et l’ensemble du second volume (ainsi que le crossover avec Alien), brille par une dynamique de groupe le tout bien servi par des scénarios ambitieux qui amènent différents points de vue sur différents types d’intrigues. Ainsi, Stormwatch fera face à une équipe de super héros qui souhaite changer le monde, ce qui révélera le côté obscur de Bendix et transformera le devenir de Stormwatch. Par la suite, l’équipe, bouleversée, découvrira une équipe secrète constituée d’Appollo de Midnighter (enfin !), se heurteront sur la question des univers parallèles et feront face à la pire des menaces : les aliens xenomorphes. Ce que j’aime avec Warren Ellis, ce sont les réflexions qu’il amène à travers ses récits, ainsi devons-nous laisser des héros imposer une utopie même si le modèle parait bien pensé. Tout le reste de l’oeuvre est construit ainsi, des confrontations d’idées toutes plus ou moins censées qui n’ont pas vraiment de bonnes solutions. C’est tout le sel de cette série qui s’avère palpitante tout le long de ce second tome. Pour couronner le tout, le scénariste montre comment exploiter un crossover a priori très commercial avec la franchise « Alien » à bon escient… du moins de manière significative venant tout simplement clore cette série. C’est assez invraisemblable même, car ça charcute à tout va, peu importe l’importance du personnage ! Ainsi se clôt cette série mais introduit une autre qui va encore monter en gamme : « The Authority ». D’ailleurs, Bryan Hitch qui sera le dessinateur de la première partie de cette dernière commence, en réalité, dans ce tome de Stormwatch. Il élève clairement le niveau apportant une construction plus plunchy et un graphisme plus réalisme aux allures de grands films d’actions. C’est, à mon sens, l’artiste idéale pour une telle saga, du moins quand il est à ce niveau… Pour le reste, graphiquement, c’est au dessus du premier tome aux visuels plus modernes et plus fins donc plus agréables à la lecture. La saga Stormwatch se clôt comme un finish de feux d’artifice. Ça explose dans tous les sens, les dialogues et réflexions sont savoureux et le lecteur ne peut pas s’ennuyer durant cette lecture. Alors que je me posais des questions après le 1er volume, tout est balayé ici par l’excellence du titre, pas de doute : c’est effectivement un grand titre !

En bref

Vous n’avez jamais connu ce gars qu’on vous a survendu comme un vrai costaud mais qui ne vous a pas vraiment impressionné après les premières minutes puis détruit tout sur son passage une fois bien chaud ? Eh bien, c’est un peu ce que je viens de vivre avec la série de « Stormwatch » de Warren Ellis. Le premier volume, que j’avais trouvé sympa mais sans plus, est en réalité l’échauffement de l’auteur. Il a appris à connaitre les personnages à travers les premiers récits. Avec ce second volume, le scénariste a craqué ses doigts et balancent des uppercuts à tout va. Cet album, qui contient la fin du premier volume et l’ensemble du second volume (ainsi que le crossover avec Alien), brille par une dynamique de groupe le tout bien servi par des scénarios ambitieux qui amènent différents points de vue sur différents types d’intrigues. Ainsi, Stormwatch fera face à une équipe de super héros qui souhaite changer le monde, ce qui révélera le côté obscur de Bendix et transformera le devenir de Stormwatch. Par la suite, l’équipe, bouleversée, découvrira une équipe secrète constituée d’Appollo de Midnighter (enfin !), se heurteront sur la question des univers parallèles et feront face à la pire des menaces : les aliens xenomorphes. Ce que j’aime avec Warren Ellis, ce sont les réflexions qu’il amène à travers ses récits, ainsi devons-nous laisser des héros imposer une utopie même si le modèle parait bien pensé. Tout le reste de l’oeuvre est construit ainsi, des confrontations d’idées toutes plus ou moins censées qui n’ont pas vraiment de bonnes solutions. C’est tout le sel de cette série qui s’avère palpitante tout le long de ce second tome. Pour couronner le tout, le scénariste montre comment exploiter un crossover a priori très commercial avec la franchise « Alien » à bon escient… du moins de manière significative venant tout simplement clore cette série. C’est assez invraisemblable même, car ça charcute à tout va, peu importe l’importance du personnage ! Ainsi se clôt cette série mais introduit une autre qui va encore monter en gamme : « The Authority ». D’ailleurs, Bryan Hitch qui sera le dessinateur de la première partie de cette dernière commence, en réalité, dans ce tome de Stormwatch. Il élève clairement le niveau apportant une construction plus plunchy et un graphisme plus réalisme aux allures de grands films d’actions. C’est, à mon sens, l’artiste idéale pour une telle saga, du moins quand il est à ce niveau… Pour le reste, graphiquement, c’est au dessus du premier tome aux visuels plus modernes et plus fins donc plus agréables à la lecture. La saga Stormwatch se clôt comme un finish de feux d’artifice. Ça explose dans tous les sens, les dialogues et réflexions sont savoureux et le lecteur ne peut pas s’ennuyer durant cette lecture. Alors que je me posais des questions après le 1er volume, tout est balayé ici par l’excellence du titre, pas de doute : c’est effectivement un grand titre !

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