Nailbiter 3 continue sa plongée dans l’ambiance sombre et oppressante de la ville de Buckaroo, réputée pour sa forte concentration de tueurs en série.
Ce nouveau tome est placé sous le signe des révélations, on commence enfin à en apprendre davantage sur l’histoire de la ville et sur les différents personnages du récit. Ces informations nous sont apportées grâce à plusieurs flash-back introduits par les confessions d’Edward Warren, dit le Nailbiter. Bien sûr, les révélations en restent à l’étape des prémices, elles sont, pour le moment, morcelées et hésitantes, mais suffisamment intéressantes pour nous tenir en haleine tout en nous donnant l’impression d’avancer enfin dans l’intrigue.
Le dessin et les planches servent toujours à merveille l’atmosphère pesante et la folie croissante d’une ville sous tension. L’encrage est pourvu de nombreux aplats très noirs, les couleurs sont souvent sombres et les personnages toujours expressifs. Le découpage du scénario est plutôt fluide et dynamique ce qui permet au lecteur de s’immerger dans le récit sans buter sur d’éventuels temps morts.
« L’odeur du sang » est bien menée et nous sort un peu de la frustration du tome précédent, qui était trop opaque, trop mystérieux et trop foisonnant d’informations incomplètes. La fin de la lecture nous laisse avec une impression d’imminence et dans l’impatience du tome suivant. Vivement la suite !
En bref
8
Equinoxe
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