Vous savez je suis un grand joueur de jeux de sport sur console, plus particulièrement de FIFA. Toutes les années, j’achète la nouvelle itération pour m’enjoyer tout le long de l’année. Mais est ce que je tolérerais que le nouveau jeu propose la même chose que le précédent ? Sûrement pas et c’est un peu le fond du problème de ce nouveau “I hate fairyland”. Car Gertrude est dorénavant la reine de Fairyland et doit donc se faire à son nouveau rôle avec son caractère si particulier. Mais, des aveux même de l’auteur, Skottie Young ne savait pas réellement exploité ce nouveau statut et fait donc un retour en arrière forcé pour proposer de nouveau des aventures décalés où Gertrude recherche à nouveau un moyen de s’échapper… comme au début de la série. Et c’est là où le bât blesse, puisque cette suite ne propose rien de neuf que ça soit dans l’humour ou dans l’originalité par rapport au 1er volume, hormis un passage qui innove visuellement et dans le concept qui pastiche Street Fighter. Au final, ce volume bagaye des histoires sans grand intérêt avec un humour connu et revu, sans surprise. Il n’y a que graphiquement où j’ai revu un peu d'intérêt dans ce titre. Le mélange du graphisme “baby” avec le caractère insolent de Gertrude et compagnie fonctionne toujours autant. Ce volume bénéficie aussi de la présence Chambra, un spécialiste de la franchise de Street Fighter pour la pastiche de ce dernier rendant le visuel de ce chapitre léché, très dynamique et fun pour la série, permettant aussi de souffler un peu. C’est dommage, j’en attendais beaucoup de cette série mais finalement Skottie Young n’a pas réussi à aller plus loin que le concept de base. Je me demande si on ne voit pas là la limite d’un dessinateur qui n’est pas réellement scénariste. J’espère que la suite relèvera le niveau avec la nouvelle piste du cliffhanger final mais pour l’instant je reste déçu…. Comme avec le dernier FIFA…