Les auteurs nous proposent un héros de légende comme on les imagine, tourmenté, déchu mais jamais abattu, fort, intelligent, rusé.
Et seul aussi, certainement et terriblement seul.
Un noble normand spolié de tout, déporté en enfer, survit, la vengeance et la haine chevillée au corps.
Il devient mercenaire, peut-être grâce à Dieu, mais surtout pour lui.
La Sicile du XIe siècle, convoitée par toutes les puissances, est la première étape d’un monde que Tancrède, le mercenaire normand, veut emporter par le fer et le sang.
Les dessins ont un sens aigu du mouvement et une puissance d’évocation historique.
Les couleurs sont flamboyantes ; Un seul bémol pour des yeux inutilement rouges parfois.
On n’est pas sûr de l’issue de la quête sanglante de Tancrède, mais on a envie de suivre le chemin d’héroïsme et de folie qu’il nous propose.
L’ ira Dei, la colère de Dieu est surement la sienne.
En bref
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