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Critique de Punisher #2

par Meudah le sam. 10 févr. 2018 Staff

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Le premier tome relatait la traque, par le Punisher, d'une organisation narcotrafiquante baptisée Condor. Cette dernière avait pour ambition de diffuser une nouvelle drogue nommée EMC sur le marché. Elle décuple les forces et rend insensible au prix d'une folie prononcée. La fin de ce premier volet s’est finit en apothéose lors d’une explosion dans l’asile d’Exeter. Le Punisher est alors présumé mort et l’agent Ortiz, membre de la DEA, a dû tuer son coéquipier rendu fou par la drogue. Quant au tueur du Condor, Face, il s’enfuit dans la nature après avoir fait une overdose d’EMC et perdu une main au passage. Ce deuxième tome débute par les funérailles de l’agent Henderson, le malheureux co-équipier d’Ortiz. Celle-ci mise sur la touche par sa direction en fait une affaire personnelle et cherche par ses propres moyens à mettre la main sur le Punisher. Elle va se retrouver prise en otage par Face, qui a réussit à se jouer d’un barrage policier. Pendant ce temps, notre justicier à la tête de mort, est en cavale dans la campagne et fait la rencontre d’une vieille veuve infirmière qui va lui prodiguer les premiers soins. Du côté du Condor, l’organisation souhaite passer la seconde et s'apprête à exporter sa drogue tout en mettant des mercenaires sur le chemin du Punisher. Ortiz va devoir se débarasser de Face pour retrouver la base du Condor et Castle fera de même de son côté avec les mercenaires. En plus d’éradiquer le Condor, il a un compte personnel à régler avec son ancien coéquipier de guerre, Olaf, bras droit du leader de l’organisation. La narration alterne entre Castle, Ortiz, Face et Olaf et finit par tous les rassembler dans un final explosif. Il y a quelques rebondissements appréciables et une tension qui se dégage du scénario. En bref, c’est du bon Punisher bien bourrin comme on l’aime. Côté dessins, c’est un peu compliqué car c’est sur ce tome que l’inoubliable Steve Dillon nous a quitté. RIP. L’épisode sept est en conséquence dessiné par Laura Braga qui a un style auquel je n’adhère pas du tout. Heureusement, dès l’épisode huit c’est Matt Horak qui prend le relais avec un style beaucoup plus proche de celui de Dillon. On pourrait même dire qu’il lui rend hommage. Ses visages sont détaillés et expressifs comme ceux du regretté maître. La douleur est palpable sur les visages et on vit la douleur à travers les dessins. J’aime aussi énormément les compositions des couvertures de Declan Shalvey. L’édition 100% de Panini fait bien le job : papier et impression de qualité. Les épisodes sont intercalés par les couvertures régulières et on retrouve les variantes à la fin du tome.

En bref

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