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Critique de Bérézina #3

par vedge le jeu. 22 mars 2018 Staff

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Napoléon fut certainement un grand homme, un grand homme dans un petit corps. Soldat devenu empereur, quel orgueil, quelle soif inextinguible de pouvoir a pu le conduire jusqu’à la désastreuse campagne de Russie, en passant par autant de champs de batailles ? D’autre après lui s’y sont cassé et s’y cassent les dents. La Russie est un enfer où la guerre se fait d’abord contre les éléments et le froid avant les soldats adverses. La Bérézina, même si elle est restée dans le vocabulaire courant comme une désastreuse défaite, n’est pas une bataille. C’est un simple cours d’eau qu’il faut franchir ou mourir, pour une armée en débandade, congelée et affamée : « le troupeau des éclopés, l’armée des larves ». Le dessin ligne claire de bonne qualité, a un souci du détail exceptionnel, jusqu’aux arrière plans d’horizon des cases. La fin du récit résume le triptyque et pose la bonne question : « Guerre, ô guerre, occupée au choc des escadrons, toute pleine du bruit furieux des clairons… Nuée où le destin se déforme, où Dieu fait, où flotte une clarté plus noire que la nuit… A quoi sers-tu Géante ? »

En bref

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