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Critique de Black Hammer #2

par Blackiruah le lun. 7 mai 2018 Staff

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Jeff Lemire a cette sensibilité particulière pour plonger dans les affres humaines et nous la décrire en faisant ressortir toute la complexité de l’homme. ET ce n’est pas avec Black Hammer qu’on dirait le contraire. Pourtant Black Hammer nous plonge dans la vie d’un groupe de super héros qui se retrouve perdu dans un trou paumé qui semble être aux Etats Unis tout en étant bloqué dans une zone restreinte. Grâce aux talents du scénariste, nous avions pu découvrir une palette de héros (qui font tous référence à des héros des ères golden & silver age) qui vivent plus ou moins bien cette situation qui commence à devenir trop longue pour chacun. Mais le précédent volume s’achevait sur l’apparition de la fille de Black Hammer qui a réussi à rejoindre le groupe… tout en oubliant comment elle a réussi ce miracle ! Le petit groupe va donc reprendre le train train de la vie mais avec une nouvelle venue. Jeff Lemire est assez malin, puisque là où on aurait pu rentrer dans une monotonie en restant sur les intrigues déjà installées à travers le premier volume, l’arrivée de Lucy (la fille de Black Hammer) va apporter un lot de nouveauté qui tonifie la série. D’une part, elle permet de découvrir le passé de son père qui nous propulse dans des flashbacks aux mélanges de Thor et du quatrième monde et surtout permet de bien comprendre la menace de la série. De même, l’arrivée de Lucy va permettre d’en savoir plus sur cet univers qui accueille la petite bande de héros épaississant le mystère qui entoure la série. Bref, son arrivée fait du bien et amène un peu de fraîcheur tout en continuant d’observer les intrigues déjà installées et qui évoluent dramatiquement pour… tous les personnages. Et cet aspect dramatique est toujours parfaitement communiqué par les illustrations fabuleuses de Dean Ormston. C’est dingue comme il parvient à retranscrire la détresse ou la solitude de ces personnages tout en parvenant à leur donner de la superbe lors des différents flashbacks. A vrai dire, Black Hammer doit son succès en grande partie à son artiste qui donne une âme unique à ce titre entre hommage et modernité et capable de s’adapter au style de toute époque (mention spéciale à l’épisode de Talky-Walky qui montre toute la puissance du titre à lui seul). Toujours fourni d’un nombre hallucinant de bonus composé principalement de croquis préparatoires commentés, ce second tome de Black Hammer m’a bluffé. Contrairement à ce que j’avais pensé, l’arrivée de Lucy apporte cette petite étincelle qui me manquait pour avoir le souffle coupé dans le 1er volume, tout en permettant à Jeff Lemire de poursuivre cette plongée dans le mal être de super héros qui ne peuvent plus vraiment être ce qu’ils sont vraiment. C’est juste un régal à lire que je conseille fortement pour tout lecteur adulte qui découvrira un récit de super héros complexe qui s’attarde brillamment sur la nature humaine. J’ai hâte de découvrir la suite mais aussi les autres séries annexes de cet univers. J’étais loin de penser que cette série serait si bonne mais maintenant je comprends bien pourquoi “Black Hammer” ait gagné un CS Award : c’est mérité !

En bref

Jeff Lemire a cette sensibilité particulière pour plonger dans les affres humaines et nous la décrire en faisant ressortir toute la complexité de l’homme. ET ce n’est pas avec Black Hammer qu’on dirait le contraire. Pourtant Black Hammer nous plonge dans la vie d’un groupe de super héros qui se retrouve perdu dans un trou paumé qui semble être aux Etats Unis tout en étant bloqué dans une zone restreinte. Grâce aux talents du scénariste, nous avions pu découvrir une palette de héros (qui font tous référence à des héros des ères golden & silver age) qui vivent plus ou moins bien cette situation qui commence à devenir trop longue pour chacun. Mais le précédent volume s’achevait sur l’apparition de la fille de Black Hammer qui a réussi à rejoindre le groupe… tout en oubliant comment elle a réussi ce miracle ! Le petit groupe va donc reprendre le train train de la vie mais avec une nouvelle venue. Jeff Lemire est assez malin, puisque là où on aurait pu rentrer dans une monotonie en restant sur les intrigues déjà installées à travers le premier volume, l’arrivée de Lucy (la fille de Black Hammer) va apporter un lot de nouveauté qui tonifie la série. D’une part, elle permet de découvrir le passé de son père qui nous propulse dans des flashbacks aux mélanges de Thor et du quatrième monde et surtout permet de bien comprendre la menace de la série. De même, l’arrivée de Lucy va permettre d’en savoir plus sur cet univers qui accueille la petite bande de héros épaississant le mystère qui entoure la série. Bref, son arrivée fait du bien et amène un peu de fraîcheur tout en continuant d’observer les intrigues déjà installées et qui évoluent dramatiquement pour… tous les personnages. Et cet aspect dramatique est toujours parfaitement communiqué par les illustrations fabuleuses de Dean Ormston. C’est dingue comme il parvient à retranscrire la détresse ou la solitude de ces personnages tout en parvenant à leur donner de la superbe lors des différents flashbacks. A vrai dire, Black Hammer doit son succès en grande partie à son artiste qui donne une âme unique à ce titre entre hommage et modernité et capable de s’adapter au style de toute époque (mention spéciale à l’épisode de Talky-Walky qui montre toute la puissance du titre à lui seul). Toujours fourni d’un nombre hallucinant de bonus composé principalement de croquis préparatoires commentés, ce second tome de Black Hammer m’a bluffé. Contrairement à ce que j’avais pensé, l’arrivée de Lucy apporte cette petite étincelle qui me manquait pour avoir le souffle coupé dans le 1er volume, tout en permettant à Jeff Lemire de poursuivre cette plongée dans le mal être de super héros qui ne peuvent plus vraiment être ce qu’ils sont vraiment. C’est juste un régal à lire que je conseille fortement pour tout lecteur adulte qui découvrira un récit de super héros complexe qui s’attarde brillamment sur la nature humaine. J’ai hâte de découvrir la suite mais aussi les autres séries annexes de cet univers. J’étais loin de penser que cette série serait si bonne mais maintenant je comprends bien pourquoi “Black Hammer” ait gagné un CS Award : c’est mérité !

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