8

Critique de Power Man and Iron Fist #3

par Blackiruah le mer. 9 mai 2018 Staff

Rédiger une critique
“Shame on you, when you step through to The Ol' Dirty Bastard, Brooklyn Zoo!”*. Brooklyn ? Pas vraiment, c’est plutôt le “Harlem Zoo” avec ce 3ème volume de Power man & Iron fist qui clôt ce petit run de David Walker et Sandford Greene qui fut une belle petite surprise au final. Nous retrouvons donc notre duo qui découvre qui est derrière tout ce boxon à Harlem : Alex Wilder (qu’on a découvert via les Runaways). Mais ce dernier va s’appuyer non seulement sur certains membres d’un ancien gang d’Harlem mais aussi sur tous les aspects introduits depuis le début par le scénariste. Il est vraiment rusé ce vilain. Mais chez Marvel, un plan ne se déroule jamais comme prévu, entraînant une énorme guerre de gang que Power Man et Iron Fist vont essayer d’arrêter, tout en cherchant à démontrer l’innocence des hommes injustement arrêtés précédemment. C’est donc ici que s’achève ce petit récit qui rentre à fond dans le délire installé par David Walker, il utilise à bon escient les personnages bien ancrés dans Harlem, la fameuse magie du ghetto et ce ton comique sur fond de lutte sociale et mafieuse. L’alchimie fonctionne vraiment bien en mixant récit de guerre de gang et histoire d’action comique tel un « Rush Hour ». D’ailleurs, j’espère que l’introduction de cette magie si particulière sera réutilisée plus tard tant elle est originale et tellement hilarante. Bien sûr, la saga n’est pas avare de messages sociétaux, notamment sur le respect d’une communauté qui doit avant tout se serrer les coudes face à tout type de menace, qu’elle soit politique, mafieuse ou « marvelienne ». Un message décidément toujours d’actualité. J’apprécie toujours le travail de Sandford Greene qui amène des visuels de personnages déformés et caricaturés accompagnés de cette colorisation jaunie qui nous immerge dans ce quartier afro américain qu’est Harlem. J’ai par contre un peu boudé la présence d’Elmo Bondoc, loin d’être aussi doué que l’artiste principal. Bref, c’est assez dommage que ce genre de série n’arrive jamais à percer et à trouver un solide public car le run de David Walker s’achève ici et on sent qu’il avait la capacité de développer d’autres récits aussi barrés pour Luke Cage et Iron Fist. En tout cas, je n’ai pas boudé mon plaisir à lire ces 3 petits volumes qui raviront avant tout les aficionados de blaxploitation et autres comédies déjantées d’action. Comme quoi, n’hésitez jamais à découvrir ce genre de mini série : on est rarement déçu chez Marvel. Et encore plus quand elle se marie à la perfection avec nos bons vieux albums de rap des années 90 ! _________________________________________________________________ *Ol’ Dirty Bastard – Brooklyn zoo

En bref

“Shame on you, when you step through to The Ol' Dirty Bastard, Brooklyn Zoo!”*. Brooklyn ? Pas vraiment, c’est plutôt le “Harlem Zoo” avec ce 3ème volume de Power man & Iron fist qui clôt ce petit run de David Walker et Sandford Greene qui fut une belle petite surprise au final. Nous retrouvons donc notre duo qui découvre qui est derrière tout ce boxon à Harlem : Alex Wilder (qu’on a découvert via les Runaways). Mais ce dernier va s’appuyer non seulement sur certains membres d’un ancien gang d’Harlem mais aussi sur tous les aspects introduits depuis le début par le scénariste. Il est vraiment rusé ce vilain. Mais chez Marvel, un plan ne se déroule jamais comme prévu, entraînant une énorme guerre de gang que Power Man et Iron Fist vont essayer d’arrêter, tout en cherchant à démontrer l’innocence des hommes injustement arrêtés précédemment. C’est donc ici que s’achève ce petit récit qui rentre à fond dans le délire installé par David Walker, il utilise à bon escient les personnages bien ancrés dans Harlem, la fameuse magie du ghetto et ce ton comique sur fond de lutte sociale et mafieuse. L’alchimie fonctionne vraiment bien en mixant récit de guerre de gang et histoire d’action comique tel un « Rush Hour ». D’ailleurs, j’espère que l’introduction de cette magie si particulière sera réutilisée plus tard tant elle est originale et tellement hilarante. Bien sûr, la saga n’est pas avare de messages sociétaux, notamment sur le respect d’une communauté qui doit avant tout se serrer les coudes face à tout type de menace, qu’elle soit politique, mafieuse ou « marvelienne ». Un message décidément toujours d’actualité. J’apprécie toujours le travail de Sandford Greene qui amène des visuels de personnages déformés et caricaturés accompagnés de cette colorisation jaunie qui nous immerge dans ce quartier afro américain qu’est Harlem. J’ai par contre un peu boudé la présence d’Elmo Bondoc, loin d’être aussi doué que l’artiste principal. Bref, c’est assez dommage que ce genre de série n’arrive jamais à percer et à trouver un solide public car le run de David Walker s’achève ici et on sent qu’il avait la capacité de développer d’autres récits aussi barrés pour Luke Cage et Iron Fist. En tout cas, je n’ai pas boudé mon plaisir à lire ces 3 petits volumes qui raviront avant tout les aficionados de blaxploitation et autres comédies déjantées d’action. Comme quoi, n’hésitez jamais à découvrir ce genre de mini série : on est rarement déçu chez Marvel. Et encore plus quand elle se marie à la perfection avec nos bons vieux albums de rap des années 90 ! _________________________________________________________________ *Ol’ Dirty Bastard – Brooklyn zoo

8
Blackiruah Suivre Blackiruah Toutes ses critiques (640)
Autres critiques de Power Man and Iron Fist
Boutique en ligne
28,99€
Boutique en ligne
28,99€
Boutique en ligne
28,99€
Boutique en ligne
28,99€
Laissez un commentaire
Commentaires (0)