Des sentiments contradictoires m’animent après la lecture de cette BD.
Le thème est intéressant ; Un compositeur qui vient de se faire larguer tombe en dépression et son état, les médicaments mélangés à l’alcool, le font confondre le rêve et la réalité.
Plus attiré par le contenu onirique que par le réel douloureux, il glisse petit à petit hors du réel.
Le dessin sait parfaitement jouer de ces oppositions, par le trait moins précis et les couleurs plus sombres du réel honni, face au réalisme lumineux du rêve.
Ce qui me gêne, je pense, d’est d’avoir étiré l’idée et son côté nombriliste bobo parisien.
La prolongation de cet état de semi réalité est certainement possible pour un compositeur mais difficilement pour l’ensemble des hommes et femmes salariés de ce pays.
Les rêves dit-on tirent leur inspiration de la réalité et la réalité de la majorité des gens c’est que s’ils passent leurs journées à dormir, ils perdent leur boulot et leurs maux n’ont que peu de place et d’espace pour s’exprimer.
Intéressant avec bémol donc.
En bref
5
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