Ce tome est une pépite. Véritablement le point culminant dans l’histoire, la pointe de la pyramide de Gyseh. Le rythme est haletant et passionnant. Makoto Morishita ouvre les portes « Mystère » et le brouillard s’estompe pour le lecteur qui parvient enfin à assembler les pièces du puzzle.

HINOME, de la même manière qu’à la fin du tome 6 ouvre les hostilités et prend les choses en main afin de protéger IM en mauvaise posture. Cela fait du bien de voir une femme au pouvoir, une femme forte et pleine de panache. Qui ne craint pas de se casser un ongle, qui ne sert pas d’outil de décoration et qui ne se contente pas de blablas pour soutenir le héros. HINOME a un vrai rôle dans l’histoire. Que ne tarde pas à nous confier son papa qui parle de son passé et de celui de sa maman. Le KA, les MAGAI, on commence enfin à se familiariser avec ses mots et à deviner d’où vient le problème. Un chapitre tourné vers l’émotion et qui nous permet de rayer à jamais le papa de la liste des suspects. C’est juste un papa qui fait de son mieux et qui a hérité de sa famille un côté un peu farfelu ou disons très passionné.

Hinome est donc spéciale et devient une alliée redoutable.

Hélas, DJESER ou l’ENNEADE ne semblent pas être les seuls ennemis dont nos amis doivent se méfier tandis qu’ils découvrent le quartier général des prêtres d’Amon en Egypte. Particulièrement le clan d’Osiris dont font partis LOTO et OUTO.

Puis, tout s’accélère. Le symbole du serpent, l’origine de la marque noire, l’énigmatique KHONSOU, la naissance des MAGAI, le secret des Dieux, la double personnalité de DJESER, on en a pour notre argent. Et comme tout tient la route, que le tensiomètre frôle la lune à la fin et que le trait de l’autrice continue de régaler nos pupilles, on en redemande. On a qu’une hâte : se jeter sur le tome suivant.

J’ai adoré ! Probablement le meilleur tome jusqu’à présent. Cette série décidément n’en finit plus de me surprendre. Allez, coup de cœur bien mérité  et qui fait du bien après un sixième tome plus mitigé.