70 ans après sa première apparition le 16 septembre 1948 dans le journal Tintin et après le décès de son créateur, Alix nous revient pour un 37ieme tome, dans l’esprit et proche de l’ordre chronologique de la période de « la Tiare d’Oribal » ou de « L’île maudite », avec une ligne claire réinterprétée.
Les auteurs ont choisi une période particulière de l’histoire de Rome, l’année 46 avant Jésus-Christ, où César décide de réformer le calendrier qui devient « julien ». Cela a pour conséquence une année de transition qui dure 15 mois.
Le récit se déroule en Asie Mineure, où, dans une période de calme, Alix se voit confier par César, la mission d’acheter des livres pour la bibliothèque que ce dernier veut enrichir à Rome.
Las, l’ennemi de toujours, Arbaces, surgit dans de mutliples escarmouches, qui finiront pas la bataille de Zela, où les mots célèbres du titre seront prononcés.
Côté caractères des personnages, Enak semble plus mature et plus caustique et le personnage d’Alix a lui-même évolué le rendant plus expressif ; Il est aussi entouré de plus de personnages féminins qu’à l’accoutumé.
L’histoire possède le socle historique nécessaire et l’imagination romancée indispensable à une aventure classique d’Alix.
Les auteurs ont su rendre l’ambiance et le sérieux de la reconstitution, en rajoutant leur touche propre.
Ils peuvent donc dire, le défi relevé : venimus, scripimus, vicinus.
En bref
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