Kick-Ass est le genre de film qui vous laissera sur le cul (comme on dit vulgairement). L’idée est là : impressionner, surprendre et captiver le spectateur. Sur un fond de comics, un lycéen lambda (enfin du genre un peu looser) se demande pourquoi personne ne veut devenir un super-héros ? Et finalement pourquoi pas lui ? Costumé, masqué, équipé de « bâtons » et d’une motivation sans faille, notre héros va essayer de faire respecter la justice avec tout de même quelques difficultés. Un peu largué au départ, il va prendre le coup de main et découvrir d’autre super-héros aux méthodes plus expéditives que les siennes. Le scénario prend une tournure globalement prévisible avec des rebondissements pas spécialement haletant mais le tout est mis en scène avec un humour bon genre, un peu décalé ce qui fait que la pilule passe relativement bien. Côté casting, pas de révélations mais un Aaron Johnson étonnant par rapport à ce qu’il a pu faire. Les acteurs sont tout de même bons et surtout drôles, faisant passer la dérision avant toute chose dans leur expression. La BO est en revanche cool et rythmée, apportant punch et nous prenant au corps avec des sons forts et puissants qui collent parfaitement à l’ambiance d’action des images. En effet, de l’action il va y en avoir, de la très violente même puisque pas de quartier pour les vilains méchants. On frappe, on découpe et on tue que ce soit à l’arme blanche ou au bazooka. Changement d’ustensiles de meurtres à chaque scène, du dynamisme encore et toujours et des situations très comique contrastant la dureté du reste : impossible de s’ennuyer. Les personnages sont tellement attachants dans leur costume enfantin, charismatique et plein de rage de botter les derrières. Fun, stylé et légèrement sanglant : il se démarque d’une simple série B d’action sans problème.