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Critique de Simon du Fleuve

par ginevra le ven. 2 sept. 2016 Staff

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Quelle idée bizarre que d’avoir réédité cette vieille série dont je trouve, personnellement, qu’elle a très mal vieillie. Les 5 premiers tomes forment une histoire complète dans un futur (post apocalyptique?) où une partie de la population est retournée à un mode de vie agreste : tribus de chasseurs nomades à cheval, grosses fermes, petits villages. Chartres est un point de retrouvailles entre tous ces gens et les artisans qui vont de place en place réparer ce qu’il faut. Il reste de grands complexes industriels, mais ils sont sous la coupe de "ceux des cités" qui font des rafles dans les villages pour alimenter ces complexes en esclaves plus ou moins dociles. Des scientifiques sont obligés à travailler pour eux dans d'anciens laboratoires. Les vieilles centrales nucléaires sont devenues des lieux de magie jusqu’à ce qu’elles explosent. Simon est le fils d’un de ces scientifiques, mort il y a longtemps, et il veut aller dans l’ancien laboratoire de son père pour détruire une arme trop dangereuse pour que "ceux des cités" y aient accès. Rien à dire côté dessins, Auclair maitrise parfaitement ses personnages, ses paysages et les divers décors. Mais le scénario est plutôt daté années 1970-1980 mode retour au Larzac. Cela dit, cette première partie est encore lisible. Je n’en dirai pas autant des 4 autres tomes qui sont assez filandreux si l’on n’adhère pas au "New Age" ou au "Retour à la Nature". Je crois que je ne comprendrai jamais "L’éveilleur" même en le relisant 10 fois. Je n’ai pas pu finir de relire "Naufrage" tellement je n’arrivai pas à entrer dans le récit. Bien sûr, ce n’est que mon avis et certains vont me trouver trop sévère et encenser la série… Tant mieux, car la richesse de BD-Sanctuary passe par ces différences entre nous.

En bref

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