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Critique de Riverdale présente Jughead #1

par Auray le jeu. 1 nov. 2018 Staff

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Nous en sommes déjà au quatrième livre issu de l'univers d'Archie Comics chez Glénat, issu de la nouvelle collection pour adolescents, Log-In. Contrairement à ce que le titre vendeur nous stipule, la série Riverdale est loin de ce jughead, pourtant, il n'est pas inintéressant de s'y pencher. Effectivement, Jughead est joué par le charismatique Cole Sprouse, et a, dans cette logique, pas mal de fans à son actif. Il est loin le temps où il incarnait le fils de Ross dans Friends. On a forcément en tête son rôle pour les nouveaux lecteurs comme moi, il faut pourtant s'en libérer pour apprécier ce tome. Si notre bonnet couronné préféré a forcément changé physiquement et psychologiquement au fil du temps, il a gardé tout de même son essence, soit, son humour à la cool et son sens de la camaraderie. Mais on aime aussi le voir en amateur de jeux vidéo, ou en train de lire un SMS par exemple. Cette ambiance simple issue du comic des origines est très bien retranscrite par le dessin d'Érica Henderson, aperçu dans les épisodes d'Ecureuillette chez Marvel. Les couleurs de Monsieur Szymanowicz sont dans cette veine, avec un panel qui reste varié et stable, avec, au final, très peu d'ombre. Mais voilà, le scénario de Chip Zdarsky ressemble à cette description jusqu'au redondant. Peut-être plus inspiré de déterrer le fameux Howard the Duck (chez Marvel, collection 100%), ici les histoires se suivent et se ressemblent. Pourtant, mon esprit rêveur était heureux de retrouver en Jughead, les petites scénettes issues de son imagination fertile : on se retrouve dans une fable mélangeant les genres, ou dans un comic de super-héros, ou bien dans un space-opéra. On a même le droit à un épisode inspiré de retour vers le futur. Mais encore une fois, il aurait fallu le développer jusqu'au bout, et non le survoler en quelques pages. Car chacune de ces rêveries perturbe le récit principal plus qu'autre chose, car le remplacement du proviseur Weatherbee était une bonne intrigue au départ : moderne, et mêlant les problèmes du quotidien au lycée, avec parfois même des liens avec les autres reboots d'Archie. Mais il méritait un scénario sans coupures. Jughead ne convainc malheureusement pas, ce n'est pas non plus la catastrophe, mais la lecture rébarbative peut en arrêter plus d'un, sans compter un scénario trop simpliste même si on s'inspire des comics d'autrefois avec ce soupçon de modernité. Ce coup-là, la méthode des comics américains sauvera peut-être la donne, puisque après deux chapitres sur les vacances d'été, on change complètement d'équipe créative. On aura alors le droit à une cerise sur le gâteau avec la venue de Sabrina l'apprentie sorcière, qui sonne son retour en ce moment même en série sur Netflix. Alors ne laissez pas Jug, s'il vous plaît ! Gardez comme lui son esprit de camaraderie car on ne lâche pas ses amis, même quand ils sont au plus bas !

En bref

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