Critique de Moi, Ce que J'aime, C'est les Monstres #1
par ginevra le sam. 31 oct. 2020 Staff
Rédiger une critiqueUn livre étrange aux graphismes surprenants
C'est une bizarre histoire remplie de personnages tous plus étranges et glauques les uns que les autres. Karen est une petite fille qui vit à Chicago avec sa mère et son frère à la fin des années 1960. L'album est son cahier personnel où elle dessine et écrit sa vie. Elle s'y représente sous la forme d'une hybride entre humain et loup-garou. Ce 1e tome se déroule autour de sa recherche de la vérité sur la mort de son amie Anka.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cet album. Les graphismes sont sublimes, mais je n'ai pas réussi à m'intéresser à Karen et, donc, à son histoire. En revanche, j'admire beaucoup le travail de traduction de Jean-Charles Khalifa car cela a dû être particulièrement délicat de s'y retrouver dans ce foisonnement de textes, bulles et onomatopées. Un grand coup de chapeau aussi au duo de lettreurs Amandine Boucher et Jimmy Boukhalfa car ils se sont frottées à des écritures dans tous les sens ou imbriquées dans les dessins.
J'ai particulièrement apprécié les reproductions de tableaux réalisées par Emil Ferris lors de ses évocations de visites au musée (Art Institute of Chicago) où les impressionnistes français sont visiblement très présents. C'est une formidable dessinatrice et j'espère la découvrir dans le futur dans une histoire m'attirant plus que celle-ci.
En bref
Un Fauve d'Or d'Angoulême dans lequel je ne suis pas entrée. Même si les graphismes d'Emil Ferris m'ont sidérée, l'histoire racontée ne m'a pas vraiment intéressée.
Positif
graphismes exceptionnels
Negatif
histoire trop bizare
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