Le combat ordinaire 4 Planter des clous simple (dargaud)

Le combat ordinaire 4 - Planter des clous simple

Ayant vaincu sa trouille de la paternité, Marco a maintenant une petite fille, Maude, qui l’impressionne énormément. Avec tendresse et maladresse, il l’apprivoise. En même temps, il fait des photos du chantier naval, qui est en grève. Ce chantier – où son père allait chaque jour parce qu’il ne savait rien faire d’autre que planter des clous –, c’est un peu ses racines, dit-il. « Conneries ! Les racines, c’est bon pour les ficus ! » répond sa maman. Et puis, perméable à toutes les horreurs du monde – de l’intégrisme à la disparition des hirondelles –, Marco déprime. Heureusement, Maude est là pour le forcer à aller cueillir des fleurs, au lieu de mariner au lit comme une chose… Maude, la petite fille en larmes qui vient de découvrir la mort de son ami le pic-vert, donc la mort tout court. Maude, la petite fille joyeuse qui lui offre chaque jour le bonheur tout cru, évident.