Les pauvres aventures de Jérémie 2 - Le pays de la soif simple
Revoilà les copains et les amours, à la plage cette fois. Pour ce qui est des amours, le camping de la Roche du Bourg n’attend qu’eux, avec ses Allemandes, son océanologue, l’ado à boutons qui en prend plein la poire, le groupe electro-ragga qui fait rimer “habitude” avec “celtitude”, et le “groupe de jeunes en difficulté” qui essaient de noyer l’ado à boutons. Sandrine fait des ravages, et sa stratégie laisse les garçons médusés. En effet, pour Jérémie et Jean-Jacques, c’est plus coton. Ils ont beau foncer sur tout ce qui bouge, ils ne ramassent que des bides navrants. Rien de grave, c’était juste les vacances et elles ont une fin. “Heureusement qu’on se tire, ça se couvre.” Qu’est-ce qu’on fait sur une plage quand on a vingt-cinq ans ? On cherche l’âme-sœur — “âme” étant une façon de parler. Donc, les copains se lancent dans l’entreprise avec des naïvetés touchantes, des trouilles affreuses et une énergie stakhanoviste : “Minuit et demi et toujours rien, putain…”
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