SECRET CRISIS, LE CROSSOVER OFFICIEUX, 2ème partie

Jack! poursuit son analyse sur ce crossover officieux entre Marvel et DC. Attention aux SPOILERS révélés mais nécessaires pour comprendre l'analyse.

2 - THROUGHT THE BREAKING GLASS


Vengeurs Vs. Ligue de Justice: Premier Round !

Ayant été épargnés par des incursions mineures (comprendre des incursions où ils n'ont jamais eu à se salir les mains), les Illuminatis finissent par rencontrer une Terre alternative bien vivante, celle de The Great Society (imitation de The Justice League of America) où le vertueux Sun God (Superman), l'obstiné The Rider (Batman), la brave Doctor Spectrum (Green Lantern), l'audacieuse Boundless (Flash), l'extra-terrestre The Jovian (Martian Manhunter), et le magicien The Norn (Dr. Fate/Shaz...) s'acharnent eux-aussi à repousser les multiples invasions.

Avec New Avengers#16-22, le scénariste Jonathan Hickman clôt l'arc principal des Illuminatis non sans rappeler la maitrise de Rick Remender sur Uncanny X-Force. Mais au lieu de débuter par l'acte déterminant (Fantomex assassine Apocalypse) pour secouer le statu quo (ascension d'Archangel, mort d'Angel, etc...), Hickman prend le chemin inverse dans un jeu d'escalade où chaque numéro approche un peu plus le lecteur d'une fin inéluctable et où les héros n'ont d'autres alternatives que de faillir à leur devoir.

 

 

Ils vous rappellent quelqu'un ?

 

Pour dynamiter la conscience de l'équipe, Hickman leur confronte habilement une version contre-faite de la ''première équipe de Super-Héros''. Par essence, les héros de la maison des idées sont plus humains et donc plus vulnérables (''des colosses aux pieds d'argiles'') que leurs concurrents mythiques comparés par Grant Morrison aux dieux de l'Olympe (Superman = Zeus, Batman = Hades, Wonder Woman = Artemis, et...).

On notera ici, sur le plan graphique l'implication du dessinateur Rags Morales, bien connu des lecteurs pour ses séries DC Comics (Identity Crisis). Pour son premier travail important chez Marvel, il se voit confier la tâche de reproduire les héros qu'il animait quelques temps plus tôt. Il aura le bon ton d'adopter un trait plus épais cadrant avec le classicisme espéré par le scénariste, présentant des pures produits de comicbook (mâchoire carrée, figure imposante, membre exagéré), loin de ses expérimentations photo-réalistes. Ces reproductions archétypes, Super-héros dans toute sa démesure, sont l'évidente contre-balance au dilemme moral de l'élite de Tony Stark, effondrée devant l'immobilisme morale d'un Sun God/Superman prompt à trouver une solution sans tache: ''Tout vie'' profère-t-il à l'intention du fataliste Reed Richard.

Quoiqu'il advienne, les Illuminatis sont condamnés par leurs choix éthiques face à la rigueur de leurs ''adversaires''. En décidant d'emprunter un ''chemin de croix'' malgré les préventions de Captain America (dont le discours héroïque se retrouvera en la personne de Sun God), les Illuminatis échouent au titre de héros pour devenir les fugitifs, trahis par leur propre machination.

 

 

Retaliators, rassemblement !

 

Au même moment, à quelques Terres de là chez la concurrence, la Ligue Multiverselle, menée par l'Essential Thunderer (le Ultimate Thor, en adéquation avec ses ''roots'' Australienne), rencontrent une version alternative des Vengeurs, les Retaliators, en enquêtant sur l'infection du multivers par une force extérieur: La Noblesse.

Toujours indigné par la façon dont il fut traité par le rédacteur en chef Bill Jemas avant son départ de chez Marvel (2004), le scénariste Grant Morrison se montre plus virulent dans l'utilisation de l'équipe concurrente. Multiversity débute avec la mort de pas moins de deux univers Major (appellation de Marvel), l'Essential Terre-7 (Ultimate) et le régulier Terre-8. Cette introduction ramène à la note d'intention de l'auteur pour le crossover avorté Hypercrisis1. Il aurait dû s'ouvrir sur Superman déclarant devant la dépouille de Shazam : ''Marvel est mort''.

 Mais ce n'est pas le seul passage où l'écossais se targue d'une pique envers son ancien employeur. Lors d'une scène décisive entre les Retaliators et Lord Havok (Fatalis), l’Oeil de Faucon local décoche une flèche dans la tête de son ennemi comme dans un acte miséricordieux (''personne ne mérite ce qui lui arrive'').

Par ce biais, Morrison dénonce le déséquilibre morale des héros Major/Marvel (tout comme le fait Hickman) mais on y voit surtout une critique placée à l'intention du scénariste Brian Bendis qui avait la fâcheuse habitude, pendant son mandat de huit ans sur les séries Avengers, d'utiliser Clint Barton comme un imbécile constamment prêt à tuer (concrétisé par la scène d'ouverture de Age of Ultron où Barton tue à tour de bras des petits raclures - au grand mot les grands remèdes).

 


Le Hulk de DC dépeint comme un grand bébé débile.

 

Cette rencontre parallèle par Terres interposées amuse Morrison:

''D'une certaine manière, je pense que le milieu des comics est en train de rattraper mon travail. C'est pour ça que je veux que Multiversity soit là-dehors. Je voulais que ce soit terminé, avant que tous les autres fassent pareil. C'est essentiellement le cas depuis que Marvel et Jonathan Hickman publient cette sorte d'imposante saga Multiversity à leur sauce. Notre premier numéro s'ouvre avec les héros de DC rencontrant les versions DC des héros de Marvel  – donc il y a ce moment bizarre qui se déroule où tout le monde écrit des versions des personnages des autres pour les faire se rencontrer. [Rire] D'une certaine manière, les mondes se synchronisent. Nous avons une confrontation entre notre Ligue de Justice et les ''Retaliators'', notre version des Vengeurs, dans le premier numéro. C'est comme si elle se déroulait exactement au même moment que celle de Jonathan Hickman.'' Grant Morrison, 2014

Ironiquement, ayant peur d'être dépassé par ses émules, le précurseur du phénomène multivers confirme que les projets de Marvel (en particulier la série Avengers) ont eu une incidence sur la sortie de Multiversity. Si le combat entre les Vengeurs et la JLA reste du domaine de l'élucubration, les deux séries s'insèrent définitivement dans une relation conflictuelle.

Parmi ses émules, on retrouve celui qui lui donne la réplique dans ce ''crossover improvisé'': Jonathan Hickman. Ce jeune scénariste a même inconsciemment basé sa ''mécanique Avengers'' sur les préceptes de Morrison appliqués sur JLA.

À presque 15 ans d'intervalles, les deux scénaristes reprennent en main les série (JLA et Avengers) après une longue période de bavardages (la JLI de Keith Giffen et J.M. DeMatteis chez l'un, Brian Bendis chez l'autre), alors que les équipes consistent en un pèle-mêle de seconds couteaux (Blue Beetle, Booster Gold, Guy Gardner, Fire & Ice d'un coté, Luke Cage, Écureuillette, Iron Fist, et Jessica Jones de l'autre). Ils orchestrent le retour des membres classiques, très vite rejoints par de nouvelles et surprenantes recrues (Catwoman, Huntress, Plastic Man, Steel contre Hyperion, Smasher, Solar, Canonball) lors d'arcs au style compressé et enchainant les menaces spectaculaires (la JLA s'attaquent aux Anges tandis que les Vengeurs affrontent les architectes de l'univers).

 

Même ''l'appel à l'élévation'', thème fondamentale chez Morrison et qui vient conclure la JLA lorsque le peuple est transformé en super-héros pour battre Maggedon, se retrouve piraté chez Hickman mais d'une manière intrinsèque à Marvel. Dans Avengers #1-3, certaines parties de la planète Terre et ses habitants sont forcés d'évoluer lorsqu'ils entrent en contact avec les ''Missiles Origines'' de Ex Nihilo. Plus tard, lors de la saga évènement Infinity, le roi Black Bolt et son frère Maximus forcent la transformation des descendants inhumains en propageant un gaz terratogène sur Terre.

La Boite Mère et le Gant de l'infini (Boite à Vœux), deux concepts apparentés.

 

Si Hickman et Morrison se rencontrent à contre-courant au niveau de leurs intentions, le premier en glorifiant les héros de son enfance, l'autre en les discréditant amèrement, ils s'attirent sur d'autres plans. Dans l'utilisation de reproductions2, bien entendu. Par exemple: The Great Society et les Retaliators appartiennent à un univers fictif préétabli chez l'éditeur concurrent.

Ensuite, sur le plan thématique. Ils rivalisent par exemple dans la création de monstres prototypes, c'est-à-dire des monstres aux noms évocateurs car contraire à leur essence (La Noblesse, Les Cartographes, les Architectes, les Bâtisseurs) ou antinomiques/disjoints (le Nain Géant, Dame Impitoyable), mais qui n'ont pas pour but de prospérer outre leur fonction d'obstacle au super-héros. Cette attirance est particulièrement flagrante dans l'utilisation du cube. Cette figure géométrique parcourt l'histoire du comic, de l'origine (Jack Kirby) à l'élève (Jonathan Hickman) en passant par le novateur (Grant Morrison).

On retrouve dans l'œuvre du King d'innombrables objets d'aspect cubique, simple, mais renfermant un pouvoir illimité. On citera notamment le Cube Cosmique (Captain America), la Boite Mère (New Gods) ou la Pierre Philosophale (The Demon), aucun des trois n'ayant une fonction définie. Ils sont donc, par défaut, indéfinis. Ils appartiennent au domaine du Dieu dans la Machine (Deus Ex Machina) qui a pour seul but de résoudre un nœud de l'intrigue impossible à démêler.

Grant Morrison ira encore plus loin dans la simplification du cube en banalisant son aspect. C'est le cas du Bat-Radia – en fait une radio ''cassée'' – qui aide Bruce Wayne à se transformer en Batman de Zur-En-Arhh (Batman R.I.P.)3; ou du Rubik's Cube d'un Métron handicapé, qu'il résout en un nombre de mouvement impossible pour se libérer de ses ennemis (Final Crisis #4). De l'aveu de Morrison, le Rubik's Cube représente la modulation des couleurs primaires d'où naissent les comics. Et puis il y a les Dés des Sheeda qui permettent à Klarion de contrôler tout un royaume une fois assemblés.

 

Le Tableau de Transmatière Symphonique créé par un Luthor sous acide.

 

C'est naturellement que Jonathan Hickman s'empare de ce motif pour l'injecter dans son itération de la Ligue de Justice (The Great Society). Les membres de cette dernière expliquent aux Illuminatis qu'ils ont endigué trois incursions dont la première en repoussant la terre adverse à l'aide d'un puissant Deux Ex Machina: la Boite à Vœux (comme Captain America dans New Avengers #1). Reed Richard comprend que la Boite n'est rien de plus qu'une construction géométrique du Gant de l'Infini. Les gemmes représentent les six surfaces en autant de concepts abstraits, les mystiques (âmes, esprit, pouvoir) et les scientifiques (espace, temps, réalité). Jonathan Hickman associe donc ''l'artéfact'' le plus puissant de Marvel à celui indéfini de DC Comics.

Sur le plan graphique, la Boite à Vœux et ses surfaces composées de Glaces Éternelles font référence à un autre cube de Morrison auquel nous avons délibérément oublié de faire référence au-dessus car il n'entre pas dans la catégorie ''banale'' de par la complexité de sa forme: il s'agit du Transmatter Symphonic Array (Action Comics #9) qui permet à Calvin Ellis, le Superman de la Terre-23, de voyager entre les dimensions en vibrant sur les fréquences du multivers.

Ces ''artéfacts'', dans leur forme et dans le fond, sont le prolongement d'un concept physique et artistique: la Quatrième Dimension ou, dans le cas de nos objets, d'un Hypercube.

 

L'hypercube est un cube au cube (ou Cube3 et Tesseract). Représenté grossièrement comme un cube dans un cube, l'objet ne peut être interprété que d'une dimension supérieure dite Espace/Temps. Pour certains, la 4D est décrite comme permettant de voir un objet sur l'étalage du temps et de l'espace en un seul instant4. Pour d'autres, elle est fugitive. Elle apparaît et disparaît aussitôt sans que l'homme ne s'en aperçoive pour donner naissance aux trois dimensions de rang inférieur (un segment (1D), une surface (2D) et un volume (3D)).

Bien qu'imperceptible par l'esprit de l'Homme car ce dernier n'appréhende son environnement qu'en 3D, elle définit un objet qui, s'il était vu d'une dimension supérieure, serait en perpétuelle transformation, revenant à sa forme initiale pour se déformer à nouveau inlassablement (imaginez un kaléidoscope en ). L'hypercube ne peut donc qu'être théorisé et calculé.

Cependant, de nombreux auteurs et artistes diront avoir touché du doigt une dimension supérieure par l'ingestion de drogues diverses (LSD, Extasie, diméthyltryptamine, etc...) se remémorant une vision psychédélique des évènements passés. Un petit passe-temps auquel Grant Morrison n'est pas étranger.


Superman vous voit !

 

Dans le cas d'une bande-dessinée figée éternellement dans la 2ème Dimension, l'idée d'hypercube est encore plus improbable. La quatrième dimension dans un comic est simulée. Quand le héros met à l'épreuve sa conception de la dimension (notamment à travers le multivers) en en découvrant une supérieure (à la page), le concept est en fait adapté à un rang inférieur.

Par exemple, lors de Superman Beyond, Superman développe une vision 4D de son point de vu diégétique (en tant que personne qui se pense 3D dans l'histoire) mais cette vision est en fait un simulacre de 3D obtenu par des lunettes spéciales pour un être évoluant résolument en 2 dimension5.

L'écrivain Edwin Abbott s'y prendra de la même manière pour expliquer le concept de Dimension Spatiale Supérieur dans le livre Flatland (1884). Dans l'histoire, un carré habitant la terre-plate rencontre une Sphère qu'il ne peut voir que comme un rond jusqu'à ce que cette dernière l'emmène visiter sa dimension.

Dans un espace en 2D, on le résumera donc comme suit: un objet 4D ou Hypercube est de forme simple à première vue mais renferme des espaces multiples de même tailles ou de tailles supérieurs.

 

La maison biscornue (JLA #36)

 

C'est le cas des artéfacts cités plus tôt. La boite-mère des Néo-Dieux permet, parmi d'autres fonctions, de courber l'espace-temps (boom-tube) pour s'introduire dans un autre espace. Chez la famille Fantastique, Reed Richard  passe par un tesseract pour se rendre dans un autre espace/temps: la sous-dimension ou Zone-Negative (Fantastic Four #51). Chez Hickman, on retrouve la même idée lors du déplacement des Architectes (Avengers #7) ou avec la machine dite ''Vrille'' permettant à l'A.I.M. de déchirer l'espace pour piller d'autres dimensions (Avengers #1).

Dans JLA #36, le concept est ''représenté'' graphiquement à travers la maison irrégulière du vilain Prometheus évoluant entre les dimensions; irrégulière car vu sous différents angles et sur plusieurs temps capturé en un seul instant par le dessinateur (Grant Morrison s'inspire allégrement de la nouvelle de s-f La Maison biscornue de Robert A. Heinlein.). Et puis il y a la pierre philosophale de Métron, représentée à chaque fois sous une forme différente (JLA #10-15)6.

Le temps de cette rencontre inespérée, les deux univers partagent un motif qui leur permet de coexister.

 

Chacun des exemples témoigne d'un passage, permettant généralement aux héros de voyager de manière irréelle, un peu comme leur passage d'une case à une autre. D'ailleurs, si on pousse le raisonnement, la bande-dessinée (ou comic) est aussi un faux-modèle d'hypercube appliqué à un environnement plat. Elle renferme un nombre de surfaces (des pages, des cases), parfois de taille équivalente (une splash-page) ou supérieure (une double splash-page), organisée narrativement dans un faux-espace/temps (de la première à la dernière page) que le lecteur peut plier comme il l'entend.

Il en va de même pour le multivers: des mondes imbriqués dans des mondes. C'est encore plus flagrant chez Morrison où les différentes Terres partagent le même espace.

Avant de sombrer dans la physique de comptoir, nous conclurons donc en retenant deux points consécutifs.

  • - La quatrième dimension est transcendant, autant chez le héros qui découvre une dimension supérieure, que chez l'auteur qui aspire à la visiter à l'aide de substances (ou les deux, le Transmatter symphonic Array nait d'un trip de Luthor après tout).
  • - Elle permet l'abolition des barrières entre les espaces et informe donc le multivers. Mais peut-elle abolir le mur qui sépare la fiction (la 2D) du réel (la 3D) ?

 

Prochaine partie: Le dernier arrivé au multivers est une poule mouillée !

___________________________________________

1 ''Je voulais faire cette histoire avec le Chronovore qui aurait dévoré les premières années du 21ème siècle. Superman et ses alliés devaient donc construire un pont à partir d'évènements en plein centre de l'abysse. Ça veut dire qu'ils devaient aller voir Batman [dans le passé] pour lui dire 'si tu ne fais pas ça ainsi, on va tous mourir parce qu'on en a besoin pour le rivet 205'. C'était plutôt intéressant.'' - Grant Morrison.

2 Morrison  va même jusqu'à s'auto-reproduire lorsque Lord Havok crie ''c'est fini Frank Futur, je suis ta plus grande création''. Il fait référence au stratagème mis en place par Fatalis pour déstabiliser Reed Richard dans la mini-série Fantastic Four 1-2-3-4 (dessin de Jae Lee).

3 Il est fort probable que le Bat-Radia est en fait une Boite Mère déguisée, offerte par un des Néo-Dieux réincarnés en clochards (Lone-Eye Lincoln) entrevus dans Seven Soldiers: Miracle Man.

4 dans cette optique, le concept temps est illusoire comme beaucoup de théoriciens cherchent à le démontrer.

5 Pour Morrison, il est certain que les habitants de la quatrième dimension regarde notre vie comme un lecteur lit un comics : ''J'ai toujours été fasciné par les dimensions, depuis que je suis enfant. Je me rappelle avoir 5 ans et essayer de dessiner la quatrième dimension: 'je sais que je peux dessiner un point, une ligne, un carré, un cube... arrgh!'. J'ai commencé à imaginer: Et si il y avait des choses au-dessus de nous, sur un niveau hypercubique, des gens qui puissent nous regarder d'en haut comme on se penche sur Superman, et voient l'entièreté de notre vie.''

6 Dans We3, Morrison et son plus proche collaborateur, le dessinateur Frank Quitely, mettront au point la technique de ''Pop-Out'' qui est en faite l'art séquentielle bâti comme un puzzle en montrant plusieurs angles d'une même figure pour ''passer outre l'apparente platitude de la page''. Cette technique sera réutilisée de nombreuses fois par les deux auteurs, notamment dans Flex Mentallo, mais aussi partagé par d'autres artistes (comme on peut en avoir un exemple ci-dessus avec le Superman de Doug Mahnke).

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