Critique Empress of Flame 1

Adaptation en manga d'un light novel inconnu chez nous mais cartonnant apparemment dans son pays d'origine, Empress of Flame parvient à ne pas être un bête produit publicitaire pour le support d'origine en abordant l'histoire d'un point de vue différent, à savoir celui d'Arnest, l'héroïne.


La jeune fille, issue d'une famille très comme-il-faut, subit une pression monstrueuse à la fois pour faire honneur aux siens, mais aussi en tant que gardienne d'Asmodeus, une épée qu'elle trimballe partout avec elle... et pour une bonne raison. Elle n'en demeure pas moins une sorte de déesse inabordable pour ses camarades de classe, aussi l'arrivée d'un nouvel élève que son attitude distante ne semble pas rebuter le moins du monde va t-elle chambouler son quotidien. D'autant que ce qu'Arnest ignore, c'est que ce garçon au comportement à la limite du simplet n'est pas n'importe qui...


 



 


Voilà, en gros, le pitch de départ d'Empress of Flame. Adaptation oblige, ce one-shot ne peut se permettre de prendre le temps de réellement détailler l'univers de Shin Araki ; tout au plus sait-on que l'histoire a pour cadre une académie formant des apprentis héros à protéger le reste de l'humanité. Le décor scolaire prend donc ici totalement le pas sur l'aspect fantasy, privilégiant le développement des deux personnages principaux. Le résultat peut donc avoir un aspect assez linéaire au premier abord, mais a le mérite de n'être ni brouillon, ni expédié. Le manga a beau faire un peu moins de deux-cent pages, l'histoire demeure limpide, l'évolution de la confiance qui s'instaure entre Arnest et Blade apparaît relativement logique, malgré quelques raccourcis qui ne choquent pas tant que ça. Sur le plan narratif, on sent en permanence que des sacrifices ont dû être faits, mais aussi que c'était dans le but de parvenir à faire exister le manga en tant qu’œuvre indépendante.


Bref, on a donc quelque chose de tout simple : deux héros qu'en apparence tout oppose, même si la sérieuse Arnest et le désinvolte Blade partagent au fond le même désir d'être comme tout le monde ; un problème ; une solution. La recette est connue, le plat n'a pas la moindre originalité, mais ça se lit sans déplaisir.


Visuellement, c'est propre et joli, même si le trait de Takashi Minakuchi manque clairement de personnalité. On a bien quelques planches sympa à regarder de-ci, de-là et un côté spectaculaire occasionnel, mais on ne peut pas dire qu'Empress of Flame sorte du lot.


Côté édition, rien à signaler. L'impression n'est pas baveuse, le volume est souple-mais-pas-trop, le papier suffisamment opaque pour qu'on ne voie pas la page de derrière ; on a même une jolie planche couleur.


 

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