Retour vers le passé : Os Trapalhões na Guerra dos Planetas (1978)

 

REALISATEUR & SCENARISTE

Adriano Stuart

DISTRIBUTION

Renato Aragao, Dede Santana, Mussum, Zacarias…

INFOS

Long métrage brésilien
Genre : comédie/science-fiction
Année de production : 1978

Il y a quelques années, dans un pays lointain, sévissaient sur le grand et le petit écran une bande de comiques qui se faisaient appeler « os trapalhões » (je ne comprends pas le portugais mais après une petite recherche sur le net, il y a plusieurs traductions possibles et les guignols, les incompétents sont les termes qui leur correspondent le mieux). Les « trapalhões » sont l’équivalent brésilien des Three Stooges, sauf qu’ils sont quatre : Didi, Dédé, Mussum et Zacarias. Leur humour, c’est du slapstick dans sa représentation la plus crétine…les expressions sont hyper exagérées, les gags visuels sont lamentables, ça se taloche à tout va et ça court à toute vitesse comme dans un final de Benny Hill.

 

 

L’étoffe des zéros…

 

Les longs métrages de cette fine équipe sont principalement des parodies. Ils ont notamment rencontré Aladin, Ali Baba, Robin des Bois et Sinbad le marin avant de s’en prendre à l’univers de George Lucas un an après la sortie de La Guerre des Etoiles. Le Brazilian Star Wars (c’est plus facile à écrire que le titre original) commence par une longue courte poursuite de six ou sept minutes pendant laquelle les crétins essayent d’échapper à leurs poursuivants, une entame qui donne le ton : c’est mal réalisé, le monteur est aux abonnés absents (ou alors il a abusé de la cachaça) car les actions sont chaotiques et incompréhensibles et la scène est déjà beaucoup trop longue alors qu’elle est filmée en accéléré.

Les gros bêtas campent dans la nature pour se reposer quand ils sont réveillés par l’atterrissage d’une soucoupe volante (qui a du être fabriquée à partir d’un saladier en plastique). Son pilote est le Luke Skywalker local, le prince Flik, qui vient demander de l’aide pour combattre son ennemi mortel, Zuco, une sorte de Dark Vador du pauvre (qui se déplace dans ce qui ressemble à un fer à repasser). Les guignols acceptent moyennant récompense (pas désintéressés, les mecs). Flik leur promet donc leur poids en or. Suffisant pour partir faire la guerre dans les étoiles…

 

Le Flik, c’est chic…

 

Comme Han Solo, Flik a un co-pilote : la carpette ambulante est ici Bonzo, un géant qui s’exprime en parlant portugais à l’envers et qui passe son temps à fumer des clopes. Tout ce beau monde débarque sur une planète dont j’ai oublié le nom (j’ai déjà eu du mal à terminer le bouzin) et commence alors un voyage capable d’user la patience du nanardeur le plus endurci (oui je l’avoue, je l’ai regardé sur Youtube et j’ai accéléré la vitesse de visionnage de certains passages…j’ai mes limites aussi, nom de Zeus !).

 

WROOARRR…cough, cough…

 

Les combats sont filmés n’importe comment, les acteurs se battent aussi n’importe comment (mention spéciale aux mouvements désordonnés du prince Flik), les décors ont été piqués dans un jardin d’enfant, les masques des extraterrestres ont du être achetés dans une boutique à Rio, la musique est insupportable (époque oblige, la cantina a été remplacée par une boîte disco) et les trucages agressent autant la rétine que les images d’une laideur absolue…

Que c’était long…con aussi…mais long surtout…même en vitesse rapide. La Farce n’était pas avec eux…

 

Je l’aurai un jour…je l’aurai !

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