Retour vers le passé : Un amour de coccinelle (1968)

 

REALISATEUR

Robert Stevenson

SCENARISTES

Bill Walsh et Don DaGradi, d’après une histoire de Gordon Buford

DISTRIBUTION

Dean Jones, Michele Lee, David Tomlinson, Buddy Hackett…

INFOS

Long métrage américain
Genre : comédie/aventures
Titre original : The Love Bug
Année de production : 1968

Voitures, trains, avions…les studios Disney ont une longue tradition de moyens de transports anthropomorphiques, en animation comme en bande dessinée. Et l’une des stars des longs métrages en prises de vues réelles de la maison de Mickey fut en son temps une coccinelle Volkswagen douée de conscience. C’est Dean Jones qui avait proposé à Walt Disney un film sur les courses automobiles…mais alors que l’acteur de L’Espion aux pattes de velours avait en tête un projet au ton plus sérieux que d’habitude, Walt a suggéré quelque chose de plus fantaisiste, s’inspirant d’une histoire de Gordon Buford intitulée Car, boy, girl.

Un amour de coccinelle (The Love Bug en version originale) fut l’une des dernières productions à avoir reçu le feu vert de Walt Disney avant son décès. Dean Jones y joue Jim Douglas, un pilote enchaînant les défaites jusqu’au jour où il tombe littéralement sur une coccinelle pas comme les autres. Constatant la rapidité de ce petit engin, il décide de courir avec elle et renoue avec les victoires. Il pense que celles-ci sont dues à ses talents de pilote de course et de mécanicien…mais son vieil ami Tennessee (Séraphin dans la V.F.) Steinmetz connaît le secret de la voiture qu’il a baptisée Choupette (Herbie pour les américains)…

 

 

Un amour de coccinelle est avant tout porté par une très sympathique distribution. Aux côtés de Dean Jones, on retrouve le comique Buddy Hackett (Un monde fou, fou, fou, fou) en bon copain philosophe et porté sur la bouteille; Michele Lee (Côte Ouest) dans le rôle féminin principal et David Tomlinson (George Banks dans Mary Poppins) dans celui du méchant Peter Thorndyke, un homme d’affaires arriviste et concurrent de Jim Douglas sur les pistes automobiles à travers l’Amérique.

Le scénario réserve quelques bonnes situations entre ces quatre protagonistes…cinq en rajoutant Choupette…comme lorsque Thorndyke sabote une course en versant des litres de café irlandais dans le réservoir de la voiture (et cette brave Choupette ne tient vraiment pas l’alcool). Mais la première moitié du métrage, qui s’intéresse à la longuette suite de victoires de Jim, est tout de même un poil répétitive. Ca s’améliore dans la deuxième partie, avec en point culminant une très amusante course prenant pour décor la Sierra Nevada, source de nombreux rebondissements et chouettes gags visuels bien cartoonesques dans l’esprit.

 

 

Tourné pour 5 millions de dollars (pas un très gros budget, ce qui explique l’utilisation de stock-shots pour illustrer certaines compétitions), Un amour de coccinelle en rapporta dix fois plus rien qu’en Amérique et enregistra plus de 3 millions d’entrées en France, ce qui en fit l’un des plus gros succès de l’année 1969. Résultats plus que satisfaisants pour prolonger les aventures d’Herbie/Choupette/Romeo.

Il y a donc eu trois autres films entre 1974 et 1980 (Un Nouvel amour de coccinelleLa Coccinelle à Monte-Carlo et La Coccinelle à Mexico), une courte série en 1982 (dernière participation en tête d’affiche de Dean Jones à la franchise) et deux remakes/reboots, un téléfilm avec Bruce Campbell en 1997 et un long métrage avec Lindsay Lohan et Michael Keaton, La Coccinelle revient en 2005.

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