L’ histoire de Shin’ichi, héros de cette histoire, n’ est pas banale. Par une nuit calme, il se fait parasité la main droite par un extraterrestre, et voit sa vie bouleversée. Notre héros comprendra bien vite qu’ il n’ est pas seul dans ce cas et surtout qu’ il est unique. Les parasites en question ont, pour la plupart, atteints leur but : parasiter le cerveau. Notre héros devra passer par toute sorte de réflexion vis-à-vis de lui, de sa main « Migy », de la société et de la nature qui l’ entoure. Cohabiter avec Migy ne sera pas de tout repos puisqu’ il devra combattre les autres parasites (anthropophage qui plus est) dévorant les innocents et s’ immiscent dans la société. Beaucoup de sujets traités dans ce manga, beaucoup de réflexion et surtout, beaucoup de scènes « crues ». La dureté du manga se fait à tous les niveaux, à savoir que l’ action n’ est pas forcément omniprésente, plusieurs genre sont mélangés passants du super héros au détective en filature, une histoire d’ amour y passe également, et d’ autres. Mais tout est bien intégré, on aurait presque l’ impression que tout ça « devait » faire parti de l’ histoire, elle est complète. L’ auteur maitrise son scénario de bout en bout. De plus il n’ y a pas vraiment d’ arc, tout est enchainé torturant notre héros tantôt victime, tantôt tueur. La réflexion est aussi poussée sur Migy ainsi que les autres parasites et d’ autres regards extérieurs, dont la petite amie de Shin’ichi, par exemple. Concernant le dessin, il est simple et vieillot. Pas style old school genre début Bastard, Desert punk ou Kaze, non, il est vachement moche en fait. Mais bon par rapport au récit il est très bien adapté, les parasites prennent des formes plutôt sympa malgré un certain manque de diversité. Ceci ne gêne en rien la lecture et même bien au contraire. En bref, un manga qui ne laissera pas indifférent avec un beau message écologiste avec une fin digne de ce nom., Je recommande vivement.