Bain de sang, bain de boue
Final en apothéose pour cette série qui nous a permis de comprendre un peu la complexité du système politique gangréné par la corruption du Brésil.
Flirtant avec le vaudou et le culte du diable, la série nous parle aussi de vengeance. Des deux enfants orphelins, abandonnés à leur sort dans une ville où la joie du carnaval côtoie la misère la plus noire et la violence la plus dure.
Le garçon, plus vindicatif, plus torturé, lutte contre l’inéluctable, à sa façon violente et dure.
Le dessin lui-même, réaliste est sans concession.
Pas de visage angélique, pas d’excuse à la corruption ou la violence, d’où qu’elle vienne.
C’est un récit torturé qui saisit aux tripes.
Un petit bémol du coup pour la fin angélique.
Est-ce donc de l’acquis ou de l’inné, qu’aurions nous fait si nous étions nés dans une favela de Rio pour survivre ?
Un récit rythmé aux couleurs de pluie.
En bref
Le destin tragique de deux orphelins issus des favelas de Rio de Janeiro ; Le garçon torturé lutte dans ce tome pour briser une malédiction vaudou.
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