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Critique de Chez Adolf #1

par vedge le mar. 27 août 2019 Staff

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Si j'étais né en 17 à Leidenstadt

Cette série semble décortiquer le basculement de la population allemande à partir de la nomination d’Hitler comme chancelier du Reich.

Ou comment un petit caporal malingre, profitant d’un traité inique (celui de Versailles) a su utiliser l’amertume et les rancœurs de tout un peuple pour donner l’espoir et des boucs émissaires.

On voit dans ce premier tome le glissement de toutes les classes sociales qui prennent, pour des raisons diverses, de conviction, d’opportunisme ou de manque de clairvoyance, le chemin du nazisme.

Un artiste raté devient alors le superhéros de tout un peuple.

Pour mieux les contrôler il leur donne un ennemi : les juifs.

Il brule les livres pour que l’intelligence, la culture, le libre arbitre ne reprenne pas le dessus.

C’est à travers le personnage tout en finesse et en demi-teintes d’un professeur de langue, que l’on entre dans la peau de chacun des allemands non convaincus ayant eu à faire un choix.

Entre facilité d’adhésion au parti si ce n’est aux idées et la révolte entraînant les coups et la mort, qu’aurions-nous choisi nous-même ?

Le dessin est dans le plus pur style ligne claire et est de bonne qualité.

Les couleurs rendent ce monde un peu morose de l’entre deux guerres en Allemagne, qu’ensanglante déjà le rouge de la swastika et qu’embrase les autodafés.

Un premier tome qui, j’espère, en appellera d’autres car à la fois la forme et le propos sont intéressants.

En bref

Montée du nazisme dans l’Allemagne des années 30 et ses conséquence sur un professeur apolitique.

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