Bons débuts

Pas spécialement un grand connaisseur ni fan de Deadpool, j'ai néanmoins pris du plaisir à lire cet album.

On est donc sur le premier album de la série Deadpool. N'ayant pas spécialement suivi Secret Empire, j'ai été un peu paumé en lisant le rapide résumé en post-lecture. Franchement, c'est assez complet pour la globalité de l'événement mais il manque quand même pas mal d'éléments pour que l'édition soit réellement intéressante pour un lecteur qui ne connaît pas l'univers Marvel et ses événements. Le récit est tout de même plutôt bien situé dans la ligne temporelle Marvel. Il manque un rapide résumé des personnages en début de lecture pour tout nouveau lecteur.

Captain America est passé chez Hydra, Deadpool n'est plus un Avenger et sa famille meurt lentement à cause d'une arme biologique (sous forme de virus). Stryfe, un clone de Cable, propose un marché à Deadpool: Il lui fournit l'antidote pour sauver les 4 membres de sa famille et, en échange, il reprend du service en tant que tueur à gage pour 4 contrats. 4 vies sauvées pour 4 vies prises. Et le premier à devoir y passer n'est autre que Cable, d'où le titre de l'album "Deadpool tue Cable" (un petit spoil ou un petit troll?).

C'est donc cette histoire qui est relatée dans ce numéro. Sans trop en dévoiler, on se retrouve dans un voyage à travers le temps totalement délirant.

Des bombes nucléaires, des dinosaures vampires, de l'humour bien lourd (étrangement, c'est positif), de la violence, du sang, des références à d'autres personnages Marvel mais aussi à la Pop culture en général... Il n’y a (évidemment) aucune hésitation à escalader l'échelle des bourrins pour notre plus grand plaisir. A plusieurs reprises, je me suis surpris à penser "Il va quand même pas... Ah bah si.".

On est réellement transporté dans un délire sans limite appuyé par un dessin détaillé et fort agréable qui permet une lecture facile et une excellente compréhension de l'action.