Doggybags, le retour !

J’avoue avoir eu un mélange d’émotions lorsque j’ai eu dans mes mains cet album. De la surprise tout d’abord puisque les auteurs avaient annoncé en terminer pour de bon avec la série, mais aussi de la joie car l’univers que cette série véhicule reste jubilatoire à souhait, un défouloir mêlant violence, hémoglobine et frissons, des nouvelles de série B qui remplissent le plus souvent leur contrat : permettre au lecteur de déconnecter son cerveau le temps du tome.

Je vous mentirais si je vous disais que j’ai aimé toutes les nouvelles des 13 premiers tomes, certaines m’ont plu, d’autres moins et c’est donc un peu méfiant de ce retour soudain que j’ai attaqué ma lecture…

Que vous dire, il fallait faire un retour à la hauteur des attentes, il fallait de la qualité, de l’originalité, un vrai challenge…. Que les auteurs ont remporté haut la main !

J’avoue avoir été séduit par les trois histoires qui tournent d’ailleurs autour d’un même sujet, la mort, mais avec des points de vue et des histoires totalement différentes. La première nous plonge dans la Russie et ses villes fantômes autour d’un gang, la seconde nous permet de suivre les délires psychotiques d’un homme aux portes de la mort et le dernier, peut-être mon coup de cœur, nous fait découvrir la vie d’un homme qui a trouvé le moyen de repousser la mort…

Je ne dévoilerai rien de plus, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire et découvrir chacune de ces histoires et surtout chacune de leur fin qui prennent parfois le lecteur à contre-pied.

Un très bon moment dans l’ensemble, le seul petit bémol qu’on pourrait reprocher c’est le style graphique très particulier qui peut en rebuter certains… Dommage pour eux, surtout s’ils sont fans de série B, ils passeraient à côté de quelque chose.