A la recherche du bonheur... dans la ville du bonheur
Il faut bien avouer que pour ce deuxième opus, Pitch-black ten démare sur les chapeaux de roues avec une baston fraternel assez endiablé. En quelques pages, les frères missionnaires clôturent leur combat hargneux transcendé par la rage soulevé suite au cliffhanger du tome 1. On retient son souffle ... mais pas pour l'instant car très vite ce second opus retombe sur des rails basique d'un shonen classique. Le cliffhanger du 1er volume est très vite éclipsé et le voyage de Ten se poursuit mais on sent que l'intrigue se met à ramer.
Tout ce second tome se déroule pratiquement dans un seul lieu : la ville du bonheur. Une sorte de pastiche de Las Vegas dans lequel les innocents sont pris au piège. Sans vraiment faire avancer son intrigue majeure, Kenshirô Sakamote préfère s'adonner à ce qu'il aime : la baston décomplexé dans un lieu qui ressemble à l'antre d'un boss. Ce boss peu charismatique dans un premier temps finit par acquérir une certaine classe dans la dernière partie de se second opus qui se conclue comme il a commencé, dans la baston et la fureur. Il est regrettable que ce second tome possède des relents de digression facile, voire vide, et n'apporte vraiment rien à cette mini-série qui est sur le point de s'achever.
En bref
Au final, ce second tome ne semble être que la preuve que le seul plaisir de Kenshirô Sakamoto ne réside que dans le bruit et la fureur de quelques combats bien orchestrés. L'intrigue et certains personnages sont totalement en retrait et ce second opus donne l'impression de stagner et d'être emprisonné dans le level d'un boss, ce qui est regrettable quand on sait que la série s'achève dans son dernier opus.
Positif
Des scènes de bastons plutôt réussis
Un missionnaire assez classe en fin de compte
Negatif
Une intrigue qui stagne
Des personnages en retraits
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