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Critique de Captain America #219

par Le Doc le jeu. 30 janv. 2020 Staff

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The Adventures of Captain America !

Après avoir passé sa jeunesse dans les années 50 et 60 à tourner des films amateurs (que l'on n'appelait pas encore des fan-films) mettant en scène ses héros préférés (Captain America, Shazam, Superman, Spider-Man, le Spirit...), Donald F. Glut, grand passionné de cinéma de genre et de comics, écuma ensuite les plateaux de tournage en tant que figurant avant d'écrire des romans (le plus connu étant la novelisation de L'Empire contre-attaque), de travailler dans l'animation et de scénariser des comics. Pour lui, la boucle était bouclée puisqu'il pouvait écrire les aventures des héros qui l'avaient inspiré dans sa jeunesse..dont Captain America pour une poignée d'épisodes qui ont formé la saga de l'Ameridroïd. 

Je vais juste m'attarder pour le moment sur un numéro en particulier, le #219 car celui-ci fait écho à mon récent billet sur le serial de 1944 (et je vous renvoie à l'article sur le site et sur le forum dans les colonnes du ciné-club). À la fin du #218, Captain America découvre que le créateur de l'Ameridroïd (une version gigantesque du héros patriotique) est Lyle Dekker, un espion nazi qu'il avait combattu aux côtés de Bucky pendant la Guerre. Ce qui est l'occasion d'un long flashback dans le #219, dans lequel Don Glut met à profit sa connaissance encyclopédique de l'âge d'or des serials tout en orchestrant une aventure palpitante.

Car on découvre qu'il existait bien un serial Captain America au sein de l'univers Marvel. Des éléments ont été changés (le studio Republic Pictures est devenu Democratic Pictures et l'identité civile du Cap du serial passe de procureur à commissaire de police), mais dans l'ensemble la reconstitution est fidèle (le costume du grand écran, la raison pour laquelle il ne ressemble pas à celui des comics, le rythme frénétique des tournages...un serial de 12 à 15 épisodes était souvent mis en boîte en un mois) et l'ambiance de cet épisode, de l'intro humoristique avec le sergent Duffy à la poursuite finale très serial dans l'esprit, est jubilatoire.

Très joliment illustré par Sal Buscema et Joe Sinnott (le duo signe des pages élégantes et dynamiques), le chapitre se termine comme il se doit par un cliffhanger qui nous ramène au présent pour le second round entre Captain America et Lyle Dekker...mais ceci est une autre histoire...

En bref

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