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Critique de Oblivion Song #3

par Auray le lun. 3 févr. 2020 Staff

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Saison 2 : mais qui sont les vrais monstres ?
  • Robert Kirkman en a terminé avec deux grosses de ses séries, soit Walking dead et Invicible. Il faut être conscient qu'il s'agit là d'une page qui se tourne pour notre scénariste préféré, voire de toute une époque que l'on laisse derrière notre dos. Ce seigneur des comics arrivera-t-il à nous faire vibrer autant dans une autre série ? Je n'ai pas lu le récent « Die ! Die ! Die ! » en collaboration avec Scott M. Gimble et Chris Burnham, mais je peux vous spécifier que s'il y a bien une série qualitative à suivre pour vous, lecteurs orphelins, c'est bien Oblivion Song !

Comme le titre l'indique, il s'agit véritablement d'une espèce de saison 2 d'une série, dans le sens noble du terme. Tout est millimétré et avec un rythme soutenu, on ne s'ennuie jamais lors de notre lecture. Nathan a payé pour ses erreurs du passé et sort enfin de prison. Notre action se situe trois ans plus tard, et rien n'a véritablement changé, celui-ci est toujours accroc à l'oblivion, et on se demande même s'il ne s'invente pas des excuses pour à tout prix y retourner. Il n'aura pas à le faire cette fois-ci, puisque tout le peuple sous la gouvernance de son frère est en danger, et Ed lui-même du coup. Une nouvelle espèce intelligente vient d'être découverte, on l'avait entrecroisé auparavant, mais on n'y croyait pas vraiment, ici elle prend vie, et va tout renverser sur son passage. On aura le temps quand même de voir ce que sont devenus tous nos personnages, aucun n'est oublié, donc profitez de cette petite pause bien méritée au début.

Au niveau du graphisme, je le répète, Oblivion song vaut rien que pour son bestiaire, et, ce tome 3 ne fait pas exception. Qui n'aurait pas envie, comme Ed le fait, de monter une espèce de monstre dragon pour sillonner les airs. Ce moment est vraiment magnifique. Ça m'a rappelé la fameuse scène finale de Bastien dans l'histoire sans fin. Les décors sont toujours merveilleux également. Enfin, les personnages ont toujours ce trait si caractéristique de Lorenzo de Felici, avec toujours cette impression qu'un cri va en s'en réchapper à tout moment, en même temps, c'est pertinent, non ? Les couleurs d'Annalisa Leoni restent impressionnantes et efficaces, pour un résultat au final, brillant.

Un tome toujours efficace tant sur le dessin que sur le scénario. Le tout amène à une suite bien évidemment, au début, je pensais que la série serait assez courte, mais avec les évènements récents relatés dans l'introduction, on peut avoir des surprises. Faisons confiance dans tous les cas aux différents artistes !

En bref

« Serez-vous capables de résister au chant de l'oubli ? »

8
Positif

Le bestiaire exceptionnel de Lorenzo de Felici

Les couleurs d'Annalisa Leoni qui vont si bien avec

La série de Robert Kirkman risque de devenir un bon classique

Negatif

L'attente entre deux tomes

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