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Critique de Oblivion Song #5

par Auray le dim. 27 mars 2022 Staff

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La trilogie d'Oblivion

Robert Kirkman vient de terminer Oblivion Song avec son trente-sixième comic book paru chez Image. Découpé en trois parties, il ne reste plus grand-chose à faire afin de l'adapter au cinéma, car, ça été pensé comme ça dès le début. Pour les lecteurs amateurs de séries Netflix, ce n'est pas plus mal non plus, on est en terrain connu. Le grand spectacle orchestré par l'excellent dessinateur italien, Lorenzo De Felici, reste une valeur sûre, en plus d'un scénario clair, par l'immense Robert Kirkman (Invincible, Walking Dead).

On continue donc avec la troisième et dernière partie. Comme je l'ai rappelé plus haut, M. De Felici est encore très en forme. Il donne vraiment du haut de gamme dans ces pages. La nouvelle monture de Nathan est très inspiré et réussi, par exemple. On a cette impression de force tranquille tout de suite, mais aussi, de beauté « bizarre », car on a affaire à une femelle.

De plus, les pages illustrant « trois années plus tard » sont impressionnantes. Les écrits en imposent, écrasant parfois même des paysages encore connus il y peu. Bien entendu, les couleurs d'Annalisa Leoni sont toujours aussi pertinentes. D'ailleurs, celle-ci joue bien au moment du fameux duel final où l'on croirait une couverture Star Wars.

Car, Robert n'a rien inventé. Il s'inspire de soap opéra ou du rythme soutenu des séries d'aujourd'hui. Et, on sait les Américains férus d'histoire d'attaque imminente d'extraterrestre. Non, ce qui est nouveau, c'est le monde proposé, le bestiaire et les fameux Kuthaal.

Pour autant, on s'amuse bien, car, on rentre facilement dans ces dialogues incisifs, le découpage facilite aussi cette narration. Et ceux, malgré les explications parfois plus longues. Elles sont séparées par chaque personnage clés, eux-mêmes, sont représentés par un chapitre entier. Du coup, la trame principale avance tout doucement, au fur et à mesure de secrets révélés, jusqu'au déroulement final, spectaculaire. Le tout est digne d'un film type Independence day, avec une complexité moderne en plus, car, on verra que les envahisseurs se confrontent parce qu'ils y sont obligés. Leur terre se meurt. Ça ne vous rappelle rien avec ces températures plus hautes que la moyenne de saison ?

Un tome qui ne déçoit nullement et qui continue même sur sa lancée jusqu'à finir par nous en mettre plein les yeux. Lorenzo De Felici a bossé comme un fou en amont, et ça se voit. Le tout est visuellement incroyable. Même si les plus épris de science-fiction ne seront pas forcément les plus surpris, ils seront aux anges de voir une série respecter les codes du genre, avec beaucoup de hauteur. Et, franchement, c'est déjà une réussite en soi. Vivement le sixième et dernier tome, car, même sans l'avoir lu la fin en VO, je pense que sincèrement, il serait dommage de passer devant ce petit bijou graphique.

En bref

« Ils planifient une invasion. »

8
Positif

Ce sera une série en six tomes

Les trois années passées se révèlent au fur et à mesure

On reste pertinent par rapport à ce qui s'est passé auparavant

Lorenzo De Felici et Annalisa Leoni en forme

Negatif

Un interlude vite oublié

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