Le dernier chant

Voilà, une page se tourne, voici sept années de travail qui prend fin pour le scénariste Robert « Walking Dead » Kirkman, le fabuleux dessinateur italien Lorenzo de Felici, et, la très grande coloriste, Annalisa Leoni. Enfin, ma première chronique sur le premier volume date de 2018.

Et, depuis 2020, le monde a bien changé. Tout notre quotidien a été bouleversé. Oblivion Song a connu différents passages plus ou moins intimistes. On a eu l'histoire de ces deux frères qui se retrouvaient, Nathan et Ed. Et puis, la découverte d'un tout nouveau monde, comme l'explorateur Christophe Colomb avant eux. Et puis, le peuple de la Terre et ceux d'Oblivion se sont confrontés dans une guerre des mondes tout comme Herbert George Wells avant eux.

Aujourd'hui, nous avons entre les mains les dernières lignes de ses différentes histoires. Et, justement, je trouvais que l'on jouait délicieusement avec nos nerfs. On a pris les fins les plus célèbres du monde pour mieux retourner ça en un autre déroulement. C'est plutôt agréable, et, les dernières pages confirment que le tout a bien été préparé en amont. On a donc une œuvre aboutie dans son ensemble.

Encore un mot sur cette série. Je suis complètement d'accord avec la conclusion de Robert. Cette œuvre pourrait très bien vite s'oublier si on n'avait pas eu les détails graphiques de Lorenzo de Felici, ou bien, le travail méticuleux aux couleurs d'Annalisa Leoni. Et ceux, jusqu'à la dernière planche !

« Nouveau monde... mêmes problèmes ! »