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Critique de Quand Takagi me taquine #4

par Auray le jeu. 23 avril 2020 Staff

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Un été sous les meilleurs auspices

On a beau être au mois d'avril, nous avons déjà un aperçu des chaleurs estivales. À croire qu'ils se sont donnés le mot dans les bureaux des Éditions Nobi Nobi !, car la couverture du tome quatre de la série « quand Takagi me taquine » est sur cette thématique.

Qui enfant n'a jamais mis les pieds dans l'eau en plein été, alors même que sa mère lui interdisait ? Je me souviens d'une fois où je courais après ma sandale qui s'en allait au gré du courant d'un petit fleuve. C'est cela l'histoire de Soichiro Yamamoto, on le lit certes, mais surtout, on s'imprègne de l'ambiance de ce titre, et alors, on dérive dans nos propres souvenirs d'antan.

Même quand Takagi visite pour la première fois la chambre de Nishikata, les émois du jeune homme ont résonné encore une fois à mes yeux en me transportant dans une autre époque, où moi-même, trop content d'avoir une fille pour la première fois dans ma chambre, je lui avais offert des bonbons, alors que d'habitude, je n'en avais pas dans cette pièce. Par la suite, un paquet de chewing-gum à la fraise était toujours dans une boîte hermétique pour les « invité(e)s ».

Sauf que pour ma part, je n'avais pas une petite Takagi maligne qui ne se lasse jamais de poser des gentils petits pièges... Je crois que je serais tombé dedans à chaque fois, tellement j'étais naïf (et je le suis encore!), d'autant que celle-ci est très forte ! Par exemple, le coup de caresser un chat inconnu en prétendant être une dompteuse d'animaux sauvages, ou encore son attitude studieuse à faire ses devoirs sans en avoir.

Au final, je vous laisse plein d'autres jolies surprises au rendez-vous, comme les sympathiques bonus en fin de tome. Ce manga se butine comme une fleur : on se doit en laisser un peu pour nos congénères, tellement ce petit bonheur de tous les jours est si rare à palper dans un titre de cette longévité, qui me rappelle fortement les meilleurs mangas de ce genre, comme une sacrée mamie, pour n'en citer qu'un ! ( chez Delcourt du scénariste Yoshichi Shimada et dessiné par Saburõ Ishikawa)

En bref

« Et si... et si c'est moi qui étais amoureux d'elle ? »

9
Positif

Au bout de quatre tomes, aucune baisse de régime tant au niveau graphique qu'au niveau des idées de saynètes, et c'est rare !

Nobi Nobi ! soigne ses livres

Negatif

Ça se lit très vite !

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