Rick-stravaganza !

Le tome 8 de Rick & Morty compile les numéros 36 à 40 du comic-book inspiré par le dessin animé diffusé sur [adult swim]. Une bande dessinée qui s'est d'ailleurs terminée au #60 en début d'année (snifff...)...ce qui veut dire qu'il reste encore quatre albums à traduire en France (et ça, c'est bien). Comme à chaque fournée, les back-up (histoires de compléments de 5 pages) ont été réunies en fin de volume mais cette fois-ci je les ai trouvées moins réussies que d'habitude, n'ayant pas accroché à l'humour et aux dessins de la nouvelle équipe créative formée par Josh Trujillo et Rii Abrego.

Si le dessert n'est pas très relevé, le plat de résistance servi par les auteurs réguliers de Rick & Morty que sont Kyle Starks, Tini Howard, Marc Ellerby et Katy Farina est sacrément goûtu. C'est drôle, c'est mordant (normal, il y a des vampires), c'est méchant, c'est gore...et ça montre une nouvelle fois un total mépris pour le bien-être de Morty, traumatisé corps (c'est dingue ce qu'on peut mettre là-dedans) et âme (un psy pourrait faire fortune avec ce qui grouille dans son cerveau) par son sociopathe de grand-père...

Au programme, créatures de la nuit (mais il y a bien plus dangereux), extraterrestres, transformations plus barrées les unes que les autres (l'épisode 40 est un gros délire qui tient bien son concept avec des idées savoureusement débiles) et Rick se fait un nouvel ennemi en la personne d'un clebs caïd du crime (que l'on reverra dans le prochain tome) !

Ce gros de loser de Jerry a également droit à son épisode dédié (le #36)...une journée totalement pourrie (parmi tant d'autres) pendant laquelle s'enchaînent les pires emmerdes qu'un Jerry peut connaître. Hilarant et sanglant !