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Critique de GTO Paradise Lost #12

par Auray le jeu. 30 juil. 2020 Staff

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Un autre prof à problèmes

Quand on commence à lire du GTO, on sait que l'on va passer un bon moment de franche rigolade. En plus, depuis 2018, soit pour les 20 ans de la série, on a eu de belles rééditions pour les nouveaux lecteurs qui viennent de nous rejoindre, comme celle de Young GTO ou Bad Company (quand ils sont collégiens), ou la série principale quand il débute en tant que prof un peu loubard (GTO, ou encore lors de ses « vacances », qui sont à découvrir dans GTO Shonan 14 days). Et, bien entendu, on n'oublie pas les récents spin-offs centrés sur son ami Ryuji dans GT-R et sur le flic Saejima dans Ino-Head Gargoyle, bref, on a de quoi se faire plaisir ! En attendant, notre choix du jour se porte sur le petit dernier en date, soit Paradise Lost, la suite officielle de la série mère.

Autant dire que dès le début, on est tout de suite dans un manga de moins de 16 ans avec les éternelles moqueries de Saejima sur le pucelage avéré d'Eikichi. Effectivement, il le piège en lui faisant croire qu'il peut se faire en cachette une lycéenne, tout en lui présentant en fait une poupée gonflable. Mais quelle surprise quand on voit une jeune fille au même visage un peu plus tard. On rit déjà d'entrée de jeu !

Pourtant, notre Onizuka ne sourit pas, lui, car il continue son récit depuis la taule pour expliquer à ses compagnons de fortune comment il en est arrivé là. Et tout semble commencer avec Joe Kirishima, un prof classieux à première vue, mais qui semble cacher une seconde nature, voire une seconde vie. D'ailleurs, le chapitre de fin nous est important sur ce sujet, et il est joliment en lien avec le début. Torû Fujisawa a encore ici signé un scénario millimétré et magistral, que l'on a envie de suivre à l'allure de ses courses-poursuites en voiture.

Sinon les dessins restent au top du top tous supports confondus, c'est un manga qui transpire lors de ses scènes trépidantes, et aussi par ses jolies demoiselles. Tout pour faire plaisir aux mecs en somme, et c'est assumé, comme peut le faire notre voyou préféré lors de ses différents actes de justice radicale.

Un tome très réussi en règle générale, tant dans les cases, que dans le déroulement. Encore un bon GTO à mettre dans votre collection pour la compléter de sa gamme de personnages sordides, avec cette fois-ci, « Animal Joe » ! Mais, on peut bien entendu compter sur Eikichi pour mettre en place sa justice sociale de manière franche et brutale, et apparemment, quitte à être encore plus hors du cadre de la loi ! Et ça, c'est plutôt nouveau !

En bref

«Je vais pas le rater... ce bâtard !»

9
Positif

Un très bon tome de GTO Paradise Lost en général (scénario et dessins)

Animal Joe le terrible !

L'apparition de Saejima

Le côté Prison Break

Negatif

Déconseillé au moins de 16 ans !

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