Critique de Robilar ou le Maistre Chat #1
par juju le ven. 6 nov. 2020 Staff
Rédiger une critiqueRobilar ou l'art de rebondir
Que dire, cette bd est une pure merveille.
On découvre un gros, un très gros, un très très gros chat Robilar sur les genoux de sa maitresse, la comtesse de Carabia. Hélas, au cours d’un voyage en carrosse, un ogre les écrase laissant pour seul survivant ce bon Robilar.
Recueilli par Panisse, un jeune homme fort beau mais très idiot, Robilar apprend à chasser et se met à maigrir. Devenant un très beau matou, il prévoit une vengeance envers l’ogre.
Côté scénario, David Chauvel, nous offre une magnifique histoire, c’est jouissif. On suit la transformation physique de notre gros matou en chat botté, on découvre un univers rempli de protagoniste à base de paysans, de roi et de sa fille, d’ogres…
Des rebondissements en pagaille, on n’a pas le temps de s’ennuyer et là c’est le drame, la dernière page s’offre à nous s’en qu’on s’en soit rendu compte.
L’auteur nous régale avec des dialogues de hautes voltiges à la "de cape et de crocs", de nombreuses références, en passant par des chansons populaires aux chansons pour enfant, un leitmotiv « il estoit une foy ». Tout est génial dans cet album.
Et côté dessin, c’est superbe également, avec pour commencer une couverture magnifique qui donne déjà le ton. On voit notre cher matou fièrement chaussé avec une ribambelle de personne derrière lui prêt à lui bondir dessus. Ça donne déjà le ton. On a clairement envie d’ouvrir cet album. L’intérieur est tout aussi réussi, Sylvain Guinebaud au dessin et Lou au couleur nous offre une bd magnifiquement illustrée. Avec des personnages très expressifs, une transformation très réussie de Robilar, des paysages merveilleux et des pleines pages qui finissent de nous convaincre.
Cette bd à tout pour plaire et elle me plait énormément.
Vivement la suite, avec un ogre à marier.
Je m'en vais d'ailleurs relire cet album...
En bref
Un gros coup de coeur, cette bd est parfaite.
Positif
Une couverture qui donne le ton
Une histoire qui nous tient en haleine
Des rebondissements
Des dialogues à la "de cape et de crocs"
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