Une alliance inattendue...

Première fois que j’apprécie autant un tome de « Les 7 ninjas d’Efu ». Bien qu’on reste dans le schéma habituel du « 3 chapitres pour un ninja », l’auteur a bien plus développé son univers qu’auparavant pour le crédibiliser et nous faire d’autant plus accrocher à l’intrigue. Et je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce que le titre prenne autant d’ampleur en si peu de temps.

On retrouve Kakugo qui tombe dans le piège de Harara, qui voulait découvrir son identité. On rappelle que ce démon à corps mi-homme, mi-femme ne combat que pour lui et suit ses propres règles. On comprend donc très vite que cette opposition aura des conséquences notables pour la suite de la série. Kakugo a beau être un ninja onshin, il a encore peu d’expérience en la matière puisque sa transformation est récente.

Alors que Harara a des connaissances et capacités capables de détruire un bon nombre d’ennemis. Je dois avouer que j’apprécie tout particulièrement ce personnage pour son côté désinvolte. Il n’a que faire des gué guerres de puissance, il veut juste ressentir au maximum et s’allier à ceux qu’il souhaite. Et l’auteur retranscrit et développe ce qu’il fallait avec ce personnage et ce n’était pourtant pas si simple.

Et je dois dire qu’en terme général, l’auteur fait preuve d’intelligence dans la manière dont il construit son scénario. Bien qu’on ait parfois du mal à suivre notamment lors des combats, dans l’ensemble la fluidité est de mise et on s’immerge facilement dans l’histoire. Plus on avance dans l’histoire, plus celle-ci gagne en intensité. Comme je l’ai stipulé dans l’introduction, dans ce tome l’histoire prend un tout autre tournant. On s’attarde davantage sur l’univers et plus seulement sur une présentation des ninjas un par un.

Et même si à mesure que le titre avance, on perd en réalisme, ce n’est pas un mal. Cela permet à l’auteur de s’approprier son univers et le modeler à sa sauce sans se limiter à ce qui est humainement possible de faire. Par contre, pour ceux qui apprécient seulement les récits réalistes, le titre peut être déplaisant en développant du surnaturel.