Une course sans fin pour rattraper du temps perdu

Epiphanie va souffler sa neuvième bougie, mais au moment de prendre l’inspiration, cette dernière s’évanouit pour rejoindre son monde imaginaire qui l’avait tant aidé à dominer sa peur. Elle va retrouver l’ensemble des personnages du précédent opus qui vont l’aider à la lancer sur une course folle en quête de sa jeunesse ratée et du temps qu’elle a perdu à cause de sa peur de tout.

On retrouve l’esprit du premier sans aucun doute, il était question de questions justement et ici du temps, temps qui se perd, se mesure, se retrouve ou se vit tout simplement.

Le scénario est comme le premier album, assez linéaire mais il surprend quant à sa thématique qui du temps dérive sur quelque chose de différent et de sûrement plus important que cette première notion abstraite qui passe et rythme pour ne pas dire dicte notre vie. L’univers est toujours aussi déluré et offre encore une belle histoire créative qui sort de l’ordinaire.

Les dessins sont dans la continuité, pendant que le scénariste joue avec les mots, le dessinateur joue avec les cases et transforme les planches à l’image de l’imaginaire d’Epiphanie.

Un vrai moment d’évasion et de légèreté que j’ai découvert par hasard, par une couverture originale et dont je ne regrette pas aujourd’hui d’avoir commencé à feuilleter quelques pages.