Un trône pas facile à garder

Et voilà la fin du premier cycle. Tout est réuni pour plaire. De la trahison, des meurtres, de la diplomatie, beaucoup de politique et une dynastie maudite.

Un rythme fou, les scènes s’enchainent entre différents personnages. On se croirait vraiment dans une série télé. Toutes les 2-3 pages, on change de lieu et de personnage. Ça permet d’entretenir le suspense et ce dernier tome se lit tellement vite. Et quel plaisir.

Quelle bonne idée d’avoir mis les personnages en tout début d’album, en plus de rafraichir la mémoire, cela permet de s’y retrouver facilement, il y quand même beaucoup de personnages.

On précisera quand même qu’avec un rythme soutenu dans les parutions, les dessins sont parfaits de bout en bout avec une qualité exceptionnelle. C’est beau.

On notera également une forte inspiration à game of thrones, avec entre autres Astrelia et le personnage de Cersei Lannister et surtout Kirill qui peut faire penser à la fois Jaime Lannister avec son bras en main ou encore à la montagne dans son rôle de colosse. Et à l’image de GoT, dès qu’on s’attache à un personnage, celui meurt dans l’instant. Ces différentes allusions ne me dérangent pas étant donné la qualité que nous offre ces 6 tomes.

Les 5 terres, pas la force permet de conclure ce premier cycle de façon magistrale, rien à redire, entre la qualité du scénario et la qualité des dessins. Cette série s’avère un chef d’œuvre pour tout amateur d’héroïc-fantasy.