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Critique de Sa majesté des ours #2

par ginevra le mar. 23 nov. 2021 Staff

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Un 2e tome au rythme échevelé

L'ambassade un rien disparate, partie du royaume des ours, va se retrouver confrontée à de grands dangers dans une jungle touffue où a disparu le grand éléphant. Là règne le dieu-roi Sobiakh, un gigantesque crocodile. Mais le jeune humain Ifrit est-il vraiment ce qu'il veut faire croire?

J'avais eu un peu de mal à entrer dans l'aventure avec le 1e tome, celui-ci me réconcilié totalement avec la série. L'histoire devient palpitante et passionnante avec la découverte de nouveaux personnages. Le duo Vatine & Dobbs enchaîne les péripéties et nous laisse sur une fin surprenante. Le nom de Sobiakh me semble une référence au dieu crocodile égyptien Sobek. La panthère sorcière se nomme Yuga… serait-ce une autre allusion à la grande Baba Yaga?

Les dessins de Didier Cassegrain sont toujours aussi sublimes. Il joue de la colorisation entre ombre et lumière de façon magistrale. Ses animaux humanisés sont tous plus beaux les uns que les autres, même les méchants crocodiles!

En revenant à l'histoire, je dois avouer que je me pose plein de questions. Kermodes a-t-il enfermée Vassilissa pour s'en protéger ou pour la protéger? Pourquoi l'éléphant est-il parti dans la jungle malgré le danger? Qui est le vieux sculpteur Kano et comment peut-il créer des fresques en étant aveugle?

J'espère que le 3e tome que j'attends impatiemment répondra à une partie de mes questions.

En bref

Un 2e tome encore plus passionnant que le 1e. Le trio d'auteurs tous plus brillants les uns que les autres ont créé un univers de fantasy surprenant où chaque lecteur retrouvera des références selon ses propres lectures passées. Vivement la suite!

8
Positif

histoire prenante

animaux humanisés superbes

belle colorisation

Negatif

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