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Critique de Stray Bullets #4

par bulgroz le jeu. 17 févr. 2022 Staff

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Et ça repart !

J’ai découvert Stray Bullets avec la parution en France du premier tome (Delcourt) en 2019 et il faut bien dire que malgré quelques difficultés au départ (avec le recul, c’est bien normal) ça a été LA révélation de l’année ! A me demander comment j’avais pu passer à côté d’un truc pareil. Vu la manière dont se terminait le troisième tome, je pensais naïvement que la série prendrait fin ici. Pour ma défense, c’était une fin carrément recevable !
Mais c’était sans compter sur la ténacité des auteurs : voilà près de trente ans que David et Maria Lapham distillent une des séries noires les plus abouties et manifestement ils n’ont pas l’intention de s’arrêter là !

Et heureusement, car Beth et Orson méritaient bien qu’on leur consacre quelques centaines de pages de plus ! Sans bien sûr oublier l’incroyable galerie de personnages formée par Nina, Rose ou Joey (personnages marginaux s’il en est), les terribles Finger, Kretchmeyer, Monster ou le suspicieux Spanish Scott.

Ce quatrième opus contient l’arc « Sunshine & Roses », divisés en deux parties de huit chapitres. Au centre de ce nouveau récit : Orson et Beth donc, bien décidés à se faire une place au soleil entre deux cuites et un coma médicamenteux, quitte à faire n’importe quoi en passant. Forcément, c’est ça, Stray Bullets. On retrouve ici tout ce qui fait la force de la série : une narration alambiquée mais plus resserrée que dans les tomes précédents, (ici, l’essentiel de l’action se déroule à Baltimore entre 1980 et 1981), des personnages haïssables mais incroyablement attachants (sauf Finger, c’est vraiment un taré) et mêmes quelques épisodes d’Amy Bolide ! Et évidemment, des arnaques, des plans foireux, des services sociaux inexistants et une police complètement absente.

Les Lapham sont impressionnants de régularité. On pourrait penser qu’après trente ans passés à martyriser les mêmes personnages, eux comme nous se lasseraient. Mais non, on se replonge avec plaisir dans une nouvelle aventure déjantée en retrouvant les personnages comme s’ils étaient de vieux amis (un peu encombrants quand même, les potes). Et franchement, après avoir achevé le quatrième tome, on se demande si la série finira un jour.

A celles et ceux qui aimeraient se lancer mais qui seraient à juste titre intimidés par les quelques 2000 pages parues à ce jour : comme le dit Fred Prilleux dans la préface : il est possible de commencer Stray Bullets par ce quatrième tome (quitte à lire les précédents par la suite). Ce serait franchement dommage de passer à côté de ce qui se fait de mieux en termes de polar noir !

En bref

Un quatrième tome à la hauteur ! On y suit les nouvelles aventures foireuses de Beth et Orson tout en retrouvant évidemment l'ensemble des personnages cultes de la série.

9
Positif

Une série toujours aussi bien menée

Des personnages toujours aussi perchés

Negatif

Amy Bolide brille par son absence...

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