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Critique de Hulk #1989

par Le Doc le sam. 23 avril 2022 Staff

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Il s'appelle Joe...

Une longue prestation est faite de hauts et de bas, de moments mémorables et de passages beaucoup moins inspirés. Je n'ai pas lu toutes les histoires écrites par Peter David sur Incredible Hulk entre 1987 et 1991 (année choisie par Semic pour débuter la version intégrale Hulk) et sur ce que j'ai pu lire, je n'ai pas toujours été emballé, même s'il y a de bonnes choses dans les épisodes dessinés par Todd McFarlane. Après le départ du créateur de Spawn, Peter David a donné une nouvelle direction à la vie du Hulk gris, en lui donnant un nom (Joe Fixit) et en faisant de lui le videur d'un casino de Las Vegas dirigé par Mike Beregentti, homme d'affaires lié au crime organisé.

C'est donc l'une des périodes des comics de Hulk que je ne trouve pas très intéressante. L'Intégrale 1989 compile les #351 à 363, des épisodes que j'avoue avoir complètement oublié avant de relire cet album. Ce qui ne m'étonne pas car la qualité est très basse. David a commencé cette année par un retour assez confus sur le monde de Jarella, la bien-aimée de Hulk décédée dans le #205, avant d'enchaîner les menaces qui fragiliseront la confiance entre le colosse gris et Mike Berengetti : les organisations criminelles locales, les illusions de Glorian (l'apprenti du Façonneur de Mondes) et même des apparitions du lycanthrope Jack Russell et de la Gargouille Grise (pour l'inévitable chapitre du crossover chaotique Acts of Vengeance).

Si les péripéties sont nombreuses, la narration n'est pas vraiment maîtrisée et les différentes sous-intrigues, comme la relation entre Joe Fixit, Bruce Banner et la sculpturale Marlo Chandler, peinent à fonctionner. Cette volonté d'amener les aventures de Hulk sur un terrain différent échoue à maintenir l'intérêt sur la longueur car la lecture est laborieuse...ce qui est également du à la médiocre partie graphique signée Jeff Purves (c'est très, très laid), un dessinateur qui a principalement oeuvré dans l'animation et dont la carrière dans les comics fut (heureusement) d'une grande brièveté. 

À noter que Peter David n'a pas signé le #360, le seul épisode dans lequel on retrouve Betty Banner et Rick Jones. Le scénariste ne voulait pas écrire la fausse couche de Betty et c'est donc Bob Harras, le responsable éditorial de la série, qui s'en est chargé, en faisant évoluer les personnages dans une atmosphère onirique qui permet de rapprocher les anciens amants séparés. Après un peu plus de trois années inégales, Peter David a fini par trouver sa vitesse de croisière à partir de l'arrivée du dessinateur canadien Dale Keown (au #367)...mais ceci est une autre histoire...

En bref

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