Diabolic Garden: pot-pourri insipide dépourvu de scénario, et où l'on trouve des chapitres sur la mode et la musique mais où l'on parle très peu de la chasse aux démons ou des plantes infernales, pourtant censées être le sujet principal. Seul le tome 1 propose des semblants d'affrontements... par la suite, le n'importe-quoi l'emporte. Ajoutez au cocktail des héroïnes gothico-pouffes niaises et horripilantes (l'une, apprentie mangaka futile -quoique s'améliorant sur la fin-; l'autre, chanteuse à ses heures perdues et gluée à son frère), un blondinet "ténébreux" (ahem...) pour faire classe, et faites-le affronter... tiens, des vampires qui s'adonnent au visual rock, les deux thèmes sont à la mode. Une fois oubliée l'idée de trouver un quelconque fil rouge à tout ça, on essaie tant bien que mal de suivre ces histoires indépendantes (chaque tome pouvant offrir une "fin" convenable, si vous voulez arrêter là) mais rien, absolument rien, ne parvient à faire accrocher à la chose et masquer le grand "WTF" de plus en plus présent. Pourtant, il y avait d'excellentes idées. Les plantes des enfers, tout ça, bon sang, ça aurait pu être chouette! Et ces dessins, indéniablement beaux, tellement que l'on peine à croire que l'auteure débute avec cette série! Diabolic Garden possède un certain capital sympathie, un truc qui fait que "c'est m*rdique, mais je le lis quand même". A vous de voir. Clairement mauvais dans le fond; mais joli à regarder et bourré de personnages "décoratifs" pour le plaisir des nyeux (aaaah Kanon, craquant, râleur, juste irrésistible!).