Un tome qui traîne en longueur

L’île aux escaliers m’a mené à de nombreuses théories, suppositions qui, je l’espère, auront des réponses. Le premier tome était bon, un peu trop flou peut-être mais c’était clairement le genre de tome qui suscite de l’intérêt.

J’avoue que ce deuxième volume m’a perdu, j’ai mis du temps à me resituer dans l’espace et le temps, comprendre si on était dans des flashbacks ou dans la période actuelle. J’ai fini par m’impliquer pleinement dans ma lecture, mais non sans difficulté. Dans l’ensemble, je l’ai trouvé bien plus lent que le premier.

Malgré quelques avancées, ça reste un tome assez décevant à mon sens : trop peu de réponses, surtout pour une série terminée en trois tomes. Si vous avez lu ma chronique du premier tome, vous avez dû constater les possibilités de cet univers, de cette île si mystérieuse. Monde après la mort, acceptation de soi, univers parallèle ou à la Alice in Borderland… J’aurais aimé plus d’indices qui nous mèneraient à une théorie plus convaincante que les autres.

Sur le plan des personnages et leurs relations, ça reste assez bateau. Certains se connaissaient avant d’arriver sur cette île, d’autres non. Tous cherchent la raison de leur venue et créent donc des liens. Mais il n’y a rien d’exceptionnel de ce côté-là pour l’instant. Et étant donné que tout ce tome se concentre sur cet aspect, notamment avec la remise en question de Manabe, à qui on reproche d’être trop directive et manipulatrice.

Rien de choquant en soit, mais quand cela dure sur tout un tome, sur une série aussi courte… Je ne vois pas l’intérêt.

Il y avait bien mieux à faire à mon sens et bien plus de potentiel. J’ai du mal à me projeter sur le dernier tome, savoir à quoi m’attendre ou non. Il me paraît difficile de répondre à toutes mes interrogations en seulement un tome, mais tout n’est pas encore perdu.

Je vous attends donc pour la chronique du dernier tome !